Annulation des comptes de la campagne : l’UMP doit rembourser les erreurs de Sarkozy

Les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy ont été rejetés. L’UMP, parti déjà très endetté, va devoir rembourser les erreurs de l’ancien président de la République.

La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) a confirmé jeudi 4 juillet le rejet des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy. La cause ? Le trop grande nombre d’irrégularités qu’ils comportaient.
Rappelons nous le grand, que dis-je, le gigantesque meeting de Villepinte en mars 2012 qui avait coûté 3, 042 millions d’euros. Le conseil constitutionnel a a estimé que 80 % des frais auraient dû être portés au compte de campagne de M. Sarkozy, et non 50 % comme cela a été fait. Le candidat UMP a plaidé en vain que le meeting de Villepinte avait été précédé le matin d’un conseil national extraordinaire de l’UMP.

Le parti de droite, qui est déjà très fortement endetté (44 millions d’euros en 2011) va devoir se passer des 11 millions d’euros que l’Etat aurait dû lui rembourser. En fait, l’Etat paye la moitié des dépenses des candidats à la présidentielle qui obtiennent plus de 5% des voix au premier tour. Nicolas Sarkozy, quant à lui, doit rendre au Trésor public 153 000 euros d’avance forfaitaire qui lui avait été versée.

A la suite de nombreuses auditions, le Conseil constitutionnel a arrêté le montant des dépenses de campagne de Nicolas Sarkozy à 22 975 118 euros soit 2,1% de plus que le montant autorisé pour un candidat au second tour.

Le même jour, l’ancien président de la République a annoncé qu’il « démissionnait » « immédiatement » du Conseil constitutionnel dont il est membre de droit « afin de retrouver (s)a liberté de parole » a-t-il annoncé dans un communiqué à l’AFP.

 

 


« »

© 2024 Planete Campus. Tous droits réservés