Qatar : Quand Paris finance le Djihad

Nos amis Qataris sont nos sauveurs. Ils nous maintiennent la tête hors de l’eau à grands coups de milliards. On vend nos hôtels, nos magasins et nos clubs de foot. Grâce au Qatar, le PSG remonte la pente. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

L’argent n’a pas d’odeur paraît-il, et les investissements nous font du bien. Mais certains paradoxes sont à soulever.  Depuis 2001, la France est engagée dans la guerre contre le terrorisme aux côtés de l’OTAN. Le Qatar, lui, joue double jeu. D’un côté il est le partenaire financier de l’occident, mais il ne cache pas ses affinités avec divers Islamistes, dont ceux qui officiaient au Mali. Certains camps d’entraînement au Djihad auraient même été financés par le Qatar.

En octobre 2012, Louis Caprioli, responsable de la lutte anti-terroriste à la Direction de la sûreté du territoire (DST) de 1998 à 2004 était l’invité de l’émission C dans l’air sur France 5. Il a alors déclaré «Des Français vont en Tunisie s’entraîner dans des camps djihadistes tunisiens financés par le Qatar, ou en Libye, notamment dans la région de Derna (nord-est de la Libye), où des gens s’entraînent avant d’aller faire le djihad en Syrie».

Nous avons certes besoin d’investissements, et le Qatar est pour cela le parfait partenaire. Cependant, si Doha n’est pas le diable incarné, il relève tout de même du devoir du gouvernement Français de s’interroger non seulement sur la provenance de ces fonds, mais surtout sur la destination des bénéfices qui en sont retirés.


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