Angela Merkel : Confidences d’une chancelière

La chancelière allemande se livre. Celle qui a reçu une éducation stricte durant un régime autoritaire ne se confie que très rarement sur sa vie privée.

Interviewée par deux journalistes dans un théâtre berlinois pour le magazine féminin Brigitte, Angela Merkel ne parle pas de politique, ni d’élection, mais d’elle.
La chancelière avoue parfois oublier son statut «  Quand je fais la cuisine, je ne me dis pas tu es chancelière ». Angela Merkel confie aussi parler politique avec son mari, être croyante et ne pas être féministe…

Des déclarations qui la rapproche du peuple et qui casse son image de femme forte et froide.
« J’ai découvert que les Etats-Unis avaient une côte pacifique », ironise t-elle, par rapport à son premier voyage à l’étranger, après la chute du Mur, à San Diego.

Pour la chancelière allemande, le sauvetage de la Grèce est ce qu’elle a vécu de plus dur à la chancellerie. « On n’avait pas de modèle » explique-t-elle. Et quand on la compare à Hitler, Angela Merkel répond « On ne résous pas les problèmes avec un bouc émissaire ».

Une opération communication qui lui permet de se rapprocher du peuple et de se faire une image plus humaine.


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