Mars : selon la NASA, la vie a pu exister

Si le robot Curiosity, expédié sur Mars par la NASA, n’a toujours pas rencontré de petits hommes verts, il a collecté un échantillon au cœur d’une roche martienne, révélant que, dans le passé, la « planète rouge » a probablement accueilli de la vie microbienne. Une découverte scientifique majeure susceptible de propulser les prophéties d’auteurs de science-fiction dans l’histoire…

Selon le site web de la NASA, l’analyse d’un échantillon de roche prélevé courant février sur Mars par le robot Curiosity, révèle que, dans le passé, la « planète rouge » présentait des conditions propices au déploiement d’une vie microbienne. C’est la fin d’un suspense et le début d’un rêve pour nombre d’amateurs de science-fiction. Car, si la vie microbienne a un jour été possible sur Mars, il n’est pas exclu que des formes de vie plus avancées se soient aussi développées. Et pourquoi pas des Martiens belliqueux au volume crânien colossal comme ceux brossés par Tim Burton dans « Mars Attack » ?

Le robot Curiosity, le 3 février 2013. © REUTERS/NASA

Le robot Curiosity, le 3 février 2013. © REUTERS/NASA

« Une question fondamentale à laquelle la mission Curiosity devait répondre était celle de savoir si Mars pourrait avoir été propice à la vie : sur la base de ce que nous savons maintenant, la réponse est affirmative », a déclaré avec solennité le principal scientifique de la « mission Curiosity », Michael Meyer, lors d’une conférence de presse, avec de rentrer dans les détails de l’exploration martienne.

Conduite par le robot Curiosité, elle a permis de puiser un échantillon au cœur d’une roche située au bout d’un ancien réseau de rivières. Partiellement constituée de « minéraux argileux », la roche se serait formée dans de l’eau, des minéraux, comme des sulfates, et d’autres substances chimiques favorables au déploiement de la vie microbienne sur Mars.

A gauche, la roche "Wopmay", photographiée par le robot Opportunity. A droite, la roche prélevée par le robot Curiosity. © Reuters/NASA

A gauche, la roche « Wopmay », photographiée par le robot Opportunity. A droite, la roche prélevée par le robot Curiosity. © Reuters/NASA

Par ailleurs, cet ancien environnement humide ne comportait ni oxydation, ni acidité, ni sel excessifs. « On aurait pu boire cette eau », s’est même enthousiasmé John Grotzinger, un autre scientifique de la « mission Curiosity », avant de préciser – comme pour calmer les fantasmes de certains – que les instruments du robot ne permettent pas, pour l’heure, de détecter la vie en tant que telle.

Photo : « Mars Attack » de Tim Burton.


« »

© 2024 Planete Campus. Tous droits réservés