DSK : on en a trop parlé !

Entre l’affaire du Sofitel, les accusations de Tristane Banon, l’affaire du Carlton, les multiples relations extra-conjugales de l’ancien directeur du FMI et dernièrement le livre choc de Marcela Iacub, Belle et Bête, qui raconte les frasques sexuelles de DSK, nous dirigeons-nous vers une overdose de scandales sexo-strausskahniens ?

Dernière information en date, le Nouvel Observateur (condamné à intégrer sur la moitié de sa Une la publication judiciaire expliquant que le livre de Marcela Iacub, dont les pages sont publiées dans le journal, fait l’objet d’une condamnation pour atteinte à la vie privée) renonce à faire appel de la décision du juge et s’adresse longuement à ses lecteurs pour revenir sur cette affaire.

L’article de Laurent Joffrin co-signé avec le propriétaire du Nouvel Observateur, Claude Perdriel, met en avant le caractère « injuste » et « excessi(f) » de la condamnation, mais estime que le journal « devait des explications ». « Certains de nos lecteurs ont été choqués. C’est surtout vis à vis d’eux que nous avons pris la décision de ne pas faire appel. Nous avons écouté ce qui nous a été dit. On ne voulait pas avoir une attitude fermée », peut-on lire dans l’hebdomadaire.

Le texte revient sur les raisons qui ont poussé l’Obs à publier des passages du livre de Iacub et évoque aussi les relations tendues qui existent entre DSK et le journal depuis 2011. Les deux signataires de l’article espèrent ainsi apaiser les tensions qui règnent et démonter les accusations de pratiques journalistiques de caniveau.


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