Rachida Dati : elle envisage une reconversion comme caissière

« Je pourrais redevenir caissière dans un Franprix ». Telle est la confession de l’actuelle maire du VIIe arrondissement de Paris et ancienne Garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy, Rachida Dati, au magazine économique Challenges, qui ne croit visiblement plus en ses chances de devenir un jour maire de Paris.

La bataille de Paris semble perdue pour la maire du VIIe arrondissement et députée européenne Rachida Dati. Distancée de plus de quarante-cinq points d’intentions de vote des sympathisants de droite parisiens par l’ancienne porte-parole de Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet, alias NKM, l’ex-ministre de la Justice panique au point de dire n’importe quoi au premier canard venu. Et c’est le journal économique Challenges qui a su tendre l’oreille aux plaisanteries douteuses de Mme Dati et les coucher dans ses colonnes pour faire le buzz.

Interviewée mercredi par Challenges, la maire du VIIe arrondissement en lice pour la mairie de Paris a déclaré : « Si je devais quitter la politique, je pourrais redevenir caissière dans un Franprix, cela ne me dérangerait pas ». Humour ? LOL. Impossible de concevoir la belle Rachida troquer son chandail Lacoste et ses chaussures Louboutin pour un T-shirt Franprix. Menace ? Non ! Ne vous rabaissez pas ainsi madame Dati ! Ne vous mêlez pas aux populeux ! Ou simple tactique en forme de bravade pour rappeler aux électeurs parisiens ô combien elle a dû trimer pour en arriver là ? A croire qu’elle est descendue des années dans les mines de charbon… Sous les coups de fouet.

Le Point rappelle que l’ancienne ministre n’a travaillé que deux mois au rayon charcuterie d’un Prisunic… Pas de quoi en faire une saucisse ! Sauf pour les hôtesses de caisse qui peuvent se sentir humiliées par une telle déclaration venant de la bouche d’une riche fonctionnaire cumulant les fonctions et les revenus de maire d’arrondissement (6.500 euros bruts mensuels) et de députée européenne (10.500 euros).

La malencontreuse sortie de Rachida Dati tient plutôt de sa peur panique de perdre l’élection municipale de 2014. Elle a raison d’avoir peur. Car NKM prend la tête des intentions de vote et ne laisse à sa camarade UMP que les miettes d’un électorat parisien tiraillé entre l’ancienne porte-parole de Nicolas Sarkozy et la socialiste Anne Hidalgo.

Mais Rachida Dati devrait se réjouir. Car en cas d’échec, Franprix l’« accueillera avec plaisir », comme il a annoncé jeudi dernier sur son compte Twitter.  

Crédit photo : Rachida Dati (ERIC DESSONS/JDD/SIPA)


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