Pourquoi Mohamed Merah n’était pas un « loup solitaire »

Deux complices présumés ont été arrêtés mardi à Toulouse. Ils auraient eu un rôle important dans l’organisation de la tuerie perpétrée par Mohamed Merah contre trois militaires, trois enfants et un père de famille juifs en mars 2012.

La thèse du « loup solitaire » avancée après la tuerie par ministre de Sarkozy, Claude Guéant, semble de moins en moins vraie. Pour le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, Mohamed Merah n’a pas agi seul. Deux hommes soupçonnés d’avoir aidé l’assassin de 23 ans, ont été interpellés dans le cadre de l’enquête visant à trouver ses complices.

Les deux hommes âgés de 28 et 30 ans ont été arrêtés dans le quartier du Mirail où Merah avait vécu et les avait côtoyés. Ils seront interrogés par les agents de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) et pourront être gardés quatre jours.

Seul le frère de Mohamed, Abdelkader Merah, 30 ans, a été mis en examen, mais la thèse d’un troisième homme pourrait être plausible d’après la vidéo du meurtre du militaire Imad Ibn Ziaten, sur laquelle l’islamiste évoque son  « frère », sans que la présence d’un complice puisse être identifiée.

Pour Manuel Valls, « L’action de Mohamed Merah a été le résultat d’une préparation minutieuse, d’un véritable processus d’apprentissage fait de contacts nombreux. La fameuse thèse du loup solitaire ne tient pas pour Merah ».

Des documents restent encore à déclassifier pour permettre aux familles des victimes d’en savoir un peu plus sur les raisons de ce drame.

 


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