Sarkozy : et si la France le regrettait ?

Le 5 octobre 2012, l’hebdomadaire Le Point publiait un sondage révélant que les Français n’étaient pas une majorité à regretter la présidence Sarkozy. Aujourd’hui, alors que François Hollande durçit son ton et son action, en sont-ils plus nostalgiques ?

Le 6 mai 2012 a été une bien triste date pour un peu plus de 48% des Français : leur champion, l’ultra-dynamique Nicolas Sarkozy était battu dans les urnes par l’ex-premier secrétaire du Parti Socialiste, François Hollande.

Parmi ceux qui n’ont pas voté pour l’ancien président de l’UMP en mai 2012, il y avait les déçus du Sarkozysme :  certains se sont abstenus  devant l’urne, d’autres ont carrément voté contre lui pour marquer leur mécontentement face à sa politique et son comportement.

Huit mois après son départ du pouvoir, ces Français (et les autres) ont appris à cohabiter avec François Hollande, Monsieur sobriété et normalité, à la tête du pays. Pour leurs débuts, le président de la République et son premier Ministre Jean-Marc Ayrault ont atteint des records d’impopularité : mollesse, manque de direction dans la politique du pays, absence d’idées, gestion « d’amateurs »…

En décembre 2012, le couple malaimé de l’exécutif continuait sa dégringolade infernale : seuls 37% des Français se disaient satisfaits de l’action présidentielle. Pour Jean-Marc Ayrault, qui réunit 35% de satisfaits, la punition est encore plus sévère.

Alors, les 51% de Français qui ont choisi d’élire François Hollande à la tête du pays regrettent-ils amèrement leur choix ? 

La libération de Florence Cassez ravive en tout cas la nostalgie de l’ancien président de la République, présenté pour beaucoup comme le sauveur de la Française. Encore présent dans le coeur de nombreux tricolores qui souhaiteraient le revoir prendre la tête de l’UMP, tiraillié entre les fillonnistes et les copéistes, l’ancien président de la République fait quelques nostalgiques.

Pour l’instant, Nicolas Sarkozy se fait discret : il ne s’est même pas rendu à l’aéroport hier pour accueillir Florence Cassez, qui lui doit en partie sa libération. Ses admirateurs devront encore attendre un peu pour savoir s’il compte faire son retour sur le devant de la scène prochainement, ou s’il se complait dans cette retraite politique qu’il s’est imposé il y a huit mois.

 


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