Georges Frêche fait encore frémir…

Georges Frêche, à coup sûr, s’essaie au concours de celui qui dira le plus d’horreurs. En lice cette année avec Nadine Morano et ses jeunes à casquettes, au jeu de « un élu n’a pas pu dire ça quand même », le président PS de la région Languedoc-Roussillon est bon premier depuis des années.

Dernière trouvaille : « Voter pour ce mec en Haute-Normandie me poserait un problème, il a une tronche pas catholique » dit-il, évoquant sans honte les origines juives de Laurent Fabius, dans une interview accordée à L’Express.
Le Parti Socialiste qui aurait certainement préféré que ces déclarations abjectes n’aient jamais été, surtout à quelques semaines des élections régionales, s’émeut et réclame son exclusion.
Enfin. En effet, celui que l’on surnomme le « Le Pen de gauche » n’en est malheureusement pas à son premier coup d’éclat.

Cet homme avait déjà insulté les harkis en les traitants de « sous-hommes » :
« Ils ont massacré les vôtres en Algérie et vous allez leur lécher les bottes ! Mais vous n’avez rien du tout ! Vous êtes des sous-hommes ! Rien du tout ! Il faut que quelqu’un vous le dise ! Vous êtes sans honneur. Vous n’êtes pas capables de défendre les vôtres ! Voilà, voilà… Allez, dégagez ! »

Il avait traité de nazi un pasteur de la Cimade (association œcuménique intervenant auprès des étrangers en situation précaire) et avait été exclu temporairement du Parti Socialiste après ses propos racistes sur l’équipe de France de football : « J’ai honte pour ce pays. Bientôt, il y aura onze blacks dans l’équipe ». Nous, aussi, on a honte pour ce pays quand on voit comment ses élus s’expriment.

Ces tristes déclarations sont celles régulièrement citées par la presse. Malheureusement, ce ne sont pas les seules. En 2005, il est poursuivi par…Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur, pour s’être demandé, hélas à haute voix, si ce n’était pas « les flics qui, comme en mai 1968, mettent le feu aux bagnoles ». En 2007, l’AGRIF (Alliance Générale contre le Racisme et pour le respect de l’Identité Française et chrétienne) porte plainte contre lui pour « provocation antisémite et anti-libanaise » après qu’il ait dit avoir fait de Montpellier « une zone libérée d’Eretz-Israël ».

On se demande encore comment il est possible qu’un homme tenant de telles assertions soient encore persona grata dans un des plus importants partis politiques de France… Quelle misère…

Voici la réaction légitime de Claude Bartolone aux propos de Georges Frêche insultant Laurent Fabius. Enfin.

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