Fusillade de Newtown : pourquoi les USA sont-ils touchés par autant de tueries ?

Noah, Grace, Charlotte, Jack…Le Président Obama a égréné dimanche un à un les noms des petites victimes de la folie d’Adam Lanza. Le 14 décembre, ce jeune américain de 20 ans avait ouvert le feu dans une école primaire du Connecticut.

Le traumatisme est terrible : c’est vingt jeunes enfants en classe de CP qui ont été froidement abattus par un tireur déterminé âgé de 20 ans. Adam Lanza, qui avait exécuté sa mère juste avant d’arriver à l’école Sandy Hook, a pourtant été défini par ses anciens camarades de classe comme un jeune « reservé et intelligent. » Alors, comment expliquer ce nouveau drame dans un établissement d’enseignement américain ?

Le port d’armes.

« Il y a  bien trop de fusillades et de tueries de ce genre » , s’est ému Barack Obama vendredi 14 décembre. Pourquoi ?

47% des Américains posséderaient des armes à feu. Si, depuis 1993, la loi Brady impose de contrôler les antécédents psychiatriques et judiciaires des individus souhaitant acquérir une arme, son application dans le pays est bien compliquée. Avec une restriction du contrôle des Etats sur l’achat d’une arme par la Cour Suprême en 2010, le port d’arme est devenu quasi libre outre-atlantique ! D’où un risque accru de dérives meurtrières…

De nombreux antécédents

Récemment, en avril 2012, l’Université Californienne d’Oikos était le théâtre d’une terrible fusillade  : on dénombrait sept victimes. En 2007, à Virginia Tech, 32 individus présents sur le campus tombaient sous les balles d’un forcené. Et nous pouvons citer des drames similaires, dans d’autres universités Américaines : Austin, San Diego, Columbine, Red Lake, Nikel Mines, Northem Illinois University…

Pourquoi une telle fréquence des tueries dans les écoles ? Est-ce le système scolaire américain qui explique cela à lui seul ces drames ? La grandeur de certains campus, sur lesquels certains étudiants se retrouvent isolés ? La dureté des élèves entre eux ?

Le président Obama, très ému par le drame, a en tout cas été ferme : « Ce n’est pas la première fois que ça arrive (…) Il va falloir que nous rassemblions nos forces et que nous faisions tous les efforts possibles pour lutter contre de telles tragédies,  quelle que soit notre conviction politique. » .

 


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