Ahmed al Djaabari : le chef du Hamas tué par une frappe aérienne israélienne

La mort du chef du Hamas provoquée par l’armée israélienne ce mercredi dans la bande de Gaza, promet d’intensifier le conflit israélo-palestinien. Les brigades armées du mouvement islamiste ont prévenu que la mort de leur chef ne resterait pas impunie et que cette attaque avait « ouvert les portes de l’Enfer ».

Ahmed al Djaabari a été atteint par un missile alors qu’il se trouvait dans une voiture avec son assistant Mohammed Hams. Les foudres que s’est attirée l’armée israélienne auprès du Hamas dans le cadre de l’Opération Pilier de Défense, l’oblige à la plus haute prudence, ce qui l’amène à se poster sur le territoire côtier qu’elle avait quitté en 2005.

L’armée israélienne donne le ton en affirmant que cette action n’est que le début d’une longue série dans la lutte anti-terroriste. En effet, après cinq jours d’attaques essuyées par l’État hébreu, le chef d’état-major de Tsahal a autorisé des opérations armées contre le Hamas et le Djihad islamique principalement. Le porte-parole de l’armée affirme que les zones de lancement de roquettes de longue portée du Hamas ont été les principales cibles des raids aériens, l’objectif de l’opération étant de détruire les entrepôts de munitions du mouvement palestinien.

Les États-Unis soutiennent cette opération : le lieutenant-colonel Stephen Warren invoque le droit d’Israël de se défendre contre le terrorisme.

Rappelons qu’Ahmed al Djaabari, était vivement recherché par l’armée israélienne. Il vivait depuis de nombreuses années dans la clandestinité et avait été la cible de plusieurs tentatives d’assassinat en 2004, année où il a perdu des membres de sa famille lors d’un raid aérien commandé par Tsahal qui le visait.

 

 


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