Connexion dans le métro parisien: la polémique enfle!

Alors que le projet de la mise en place de la 3G et la 4G dans les lignes du métro devait faire oublier à la RATP les scandales à caractère sexuel qui la rattrape, la polémique sur les risques sanitaires ne cesse d’enfler mettant à mal le projet. Détails.

Les yeux rivés sur son smartphone avec une connexion internet haut débit, voilà le projet de la RATP pour vous. Après la mise en place du wi-fi gratuit dans une quarantaine de stations la semaine dernière, la RATP s’apprête à passer à la 3G et à la 4G, des dispositions qui permettront aux nombreux voyageurs d’avoir accès à une connexion fluide sans interruption.

Le projet est déjà bien entamé puisqu’un premier opérateur, SFR, a déjà signé avec la RATP. Les abonnés de SFR pourront  dès le premier octobre se connecter à Internet en 3G autour de deux nœuds principaux, Châtelet et la gare de Lyon alors que la ligne 1 et le RER B devront attendre 2013 pour être desservis.  « Nous pensons fondamentalement que la connectivité fait partie du service des transports », assure Pierre Mongin, PDG de la RATP.

Toutefois, les bonnes intentions ne suffisent pas et la RATP devra fournir des éléments d’explication quand aux risques des ondes émises par la 3G.  Etienne Cendrier, porte-parole de l’association Robin des Toits, interpelle les responsables et assure que le projet « c’est n’importe quoi » avant d’expliquer que « Dès qu’on se trouve dans une cage en métal, le rayonnement est concentré ». D’autant que s’ajoute un phénomène de « handover », le passage d’une antenne à une autre, lorsque le métro est en mouvement. « On privilégie les bénéfices commerciaux à la santé publique », conclut Etienne Cendrier.

 


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