Ni putes ni soumises s’en prend à Orelsan

En début de semaine, le rappeur originaire de Caen, Orelsan, comparaissait devant le Tribunal correctionnel de Paris, dans le cadre d’un procès intenté par le mouvement Ni putes ni soumises.

A l’origine de ces poursuites pour  » provocation au crime », on retrouve un titre de l’artiste,  » Sale pute » diffusé sur internet en février 2009 et qui évoque la rupture de l’artiste après avoir été trompé par sa petite amie, qu’il menace verbalement et physiquement. Cette chanson, selon le mouvement féministe, serait  » vraiment un appel à la haine « . Le demandeur, devant la cour, rappelle qu’en France, une femme meurt tous les 3 jours sous les coups de son compagnon.

Pour sa défense, Aurélien Cotentin de son vrai nom, ne nie pas l’existence de crimes horribles et invoque que ce n’est pas une raison pour ne pas en parler à travers des chansons.Il précise aussi qu’il ne pense pas que les gens soient assez bêtes pour reproduire les actes cités dans ses textes.

La décision du tribunal sera rendue le 12 juin. Le procureur chargé de l’affaire semble aller dans le sens de l’artiste avec une demande de relaxe, en invoquant que les femmes battues  n’étaient pas les victimes d’un chanteur qui s’exprime librement à travers la créativité artistique.


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