Affaire DSK: La guerre contre les médias est lancée

Voyeurisme, inquisition, ce sont les mots qu’a eu Anne Sinclair pour décrire le traitement médiatique de l’affaire DSK. La journaliste est amère , ne mâche pas ses mots et charge médias et journalistes dans un entretien accordé au parisien.

Si la journaliste reconnait la légitimité de l’intérêt de la presse à pareille affaire , elle ne cautionne pas le feuilleton médiatique qui en a découlé.«Il fut légitime pour faire état d’un événement dont je ne minimise pas l’importance politique. Mais je trouve que des limites du voyeurisme et de l’inquisition ont été franchies».

La journaliste est sortie enfin de son silence et ses réponses sont acerbes. Quand ce ne sont pas les journalistes qui prennent pour leur grades , ce sont les féministes. Et Anne Sinclair n’a pas oublié leur indignation et leur colère durant tout le feuilleton New Yorkais.  » Les mots eux-mêmes se détournent de leur sens, comme celui de féminisme. Le féminisme, c’est la lutte pour la liberté des femmes. Des féministes autoproclamées ont transformé cela en machine d’interpellation pour dicter à chacun comment il fallait vivre»

Notons qu’Anne Sinclair sera sur le plateau de « la grande librairie » sur france 5 le 8 Mars, une interview qu’elle donnera à l’occasion de la sortie de son livre sur son grand-père Paul Rosenberg, un célèbre marchand de tableaux et ami de Picasso.

 


« »

© 2024 Planete Campus. Tous droits réservés