Marine Le Pen: un nouveau coup de colère contre des journalistes

Mercredi matin, la candidate du Front National était sur France Inter, au micro de Patrick Cohen, et a poussé un énième coup de gueule: après avoir joué la chanson du « j’aurai pas mes 500 signatures », Marine Le Pen s’en est pris directement aux journalistes, qui l’ont questionné sur son soutien au régime syrien. « J’ai beaucoup d’amis qui sont anti-syriens » déclare t-elle, avant de rectifier « anti régime syrien ».

Interrogée sur sa proximité avec Fréderic Chatillon, lui-même très proche de Bachar Al-Assad et à la tête du site Infosyrie, Marine Le Pen, encore une fois piquée au vif, s’énerve: « Vous avez lu ça où? Dans un carambar? » rétorque t-elle, avant de crier à la diffamation: « attention, parce qu’à un moment donné, vous commettez des diffamations […] on ne peut pas faire non plus, que des amalgames, et je sais que c’est une spécialité à France Inter ».

A la fin de l’interview, la candidate du Front National ne manque pas de souligner son agacement: « nous sommes ici à France Inter, et honnêtement, le niveau des questions que vous posez et l’intérêt que vous avez pour des choses qui sont dérisoires, démontrent qu’effectivement vous participez à cette élite qui est complètement déconnectée de la réalité et des préoccupations des français », avant de conclure « c’est toujours un plaisir, je reviendrai ».

De plus Marine Le Pen aurait croisé Sophia Aram en coulisses, et l’aurait salué d’un « tiens, voilà la chef des bobos ». Sophia Aram, dont le nom doit être inscrit juste en-dessous de celui d’Anne Sophie Lapix sur la « liste noire » de Marine Le Pen, avait subi des menaces de la part de sympathisants d’extrême droite.

 


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