Claude Guéant : Parachuté dans les Hauts-de-Seine, il souhaite briguer un siège de député

Jeudi, Claude Guéant a annoncé qu’il serait candidat au siège de député dans le département des Hauts-de-Seine à Boulogne-Billancourt. Actuellement ministre de l’intérieur, il a expliqué dans un communiqué vouloir poursuivre ses « engagements » aux côtés de Nicolas Sarkozy par cette candidature.

Claude Guéant n’a jamais été parlementaire. A bientôt 67 ans, Claude Guéant a fait son entrée au ministère de l’intérieur en 2011 après avoir passé 9 ans aux côtés de Nicolas Sarkozy dans différents ministères et à l’Elysée. Il justifie sa candidature aux élections législatives dans le départements des Hauts-de-Seine pour défendre ses « valeurs » et s’installer à Boulogne, ville avec laquelle il se sent « une proximité particulière ». « C’est la ville où j’ai le plus vécu de ma vie d’adulte. […] Ma vie professionnelle m’a conduit dans des affectations souvent très courtes à travers la France. Dans ce contexte, lorsque j’étais secrétaire général de la préfecture des Hauts-de-Seine, j’ai vécu à Boulogne pendant cinq ans. Mes deux enfants y ont été scolarisés. J’ai toujours suivi de près les ambitions de la ville. Je les connais bien. Je les ai accompagnées souvent, » explique le ministre de l’Intérieur.

Pierre-Christophe Baguet (UMP), député-maire de Boulogne-Billancourt, a proposé sa succession à Clause Guéant pour pouvoir se consacrer à sa mairie. « J’ai demandé […] à un grand serviteur de l’Etat, Claude Guéant, […] de se porter candidat sur notre circonscription », écrit-il dans une lettre adressée à ses concitoyens. « Je vous inviterai à faire plus ample connaissance avec notre candidat de l’UMP et de la majorité présidentielle dans les semaines à venir. » « On ne peut rêver meilleur candidat pour notre ville, » conclue M. Baguet.

 

Suite à l’annonce de la candidature de Claude Guéant, François Bayrou a estimé sur RTL que « la démocratie méritait mieux » que la pratique des « parachutages. » Le candidat centriste s’est indigné de « la stratégie de ces partis dominants ou provisoirement dominants qui profitent de leur puissance pour envoyer des candidats n’ayant aucun lien avec le territoire. »


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