Rama Yade : Nouvelle représentante du Parti Radical

Alors que Rama Yade s’est lancée dans la compétition pour les législatives dans la circonscription de Colombes-Asnières (Hauts-de-Seine), elle a reçu le soutien du Parti Radical présidé par Jean-Louis Borloo.

« Conseillère municipale depuis 2008 et présidente du groupe municipal d’opposition UMP-NC-PR, Rama Yade est aujourd’hui totalement légitime pour présenter sa candidature », écrit le Parti radical dans un communiqué. « Attachée à ce territoire où elle a grandi et effectué toute sa scolarité, Rama Yade a, à plusieurs reprises, refusé de quitter Colombes pour une autre circonscription ou un mandat européen, ayant toujours souhaité rester fidèle à celles et à ceux qui l’ont élue en 2008 », fait valoir le parti de l’ancien ministre Jean-Louis Borloo. Le Parti radical dit également déplorer « les polémiques et les attaques personnelles dont Rama Yade fait l’objet », les jugeant pas « dignes d’élus ». Attaquée par la gauche et la droite, Rama Yade n’abandonne pas pour autant. Elle est en effet accusée par des élus PS et UMP de ne pas vivre réellement à Colombes, préférant son domicile parisien, et de ne pas avoir payé d’impôts dans cette commune depuis deux ans.

Le maire PS de Colombes Philippe Sarre avait notamment indiqué avoir été « informé que Rama Yade a été radiée des listes électorales », alors qu’une commission de révision des listes réunissant des représentants de la ville, de la préfecture et du TGI de Nanterre venait de se réunir. Selon une source à la préfecture des Hauts-de-Seine interrogée vendredi, cette radiation est « provisoire » et « cette décision doit être notifiée à l’intéressée dans les prochains jours pour être juridiquement valable ».

Et Rama Yade n’hésite pas à riposter contre ces attaques personnelles. Elle n’hésite d’ailleurs pas à voir dans les obstacles qui se dressent contre elle le signe d’une «cabale». «Est-il normal que ma propriétaire reçoive la visite de gens qui la questionnent sur moi? A-t-on obligé des agents municipaux à exercer sur moi une surveillance politique? Et si oui, à quelles fins? Depuis quand? Pourquoi ai-je été obligée de me rendre au service de la mairie avec un huissier parce qu’on me refusait un changement d’adresse?», s’interrogeait-elle sur le JDD.fr. «Par cette candidature, je remets en cause les fiefs, les baronnies, les familles régnantes», a-t-elle lancé. Courage Rama !


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