Indignés de la défense: Ils ne veulent pas rentrer chez eux !

La police a détruit le campement des « indignés » de la défense, dans la nuit de mardi à mercredi. Délogés par les forces de l’ordre, ces derniers ont fait de la résistance et entendent rester. Installés depuis le 5 novembre sous la Grande Arche du quartier d’affaires, ils sont plus que déterminés et ont reconstruit un camp à base de palettes.

Vers 21h50, une centaine de policiers et de gendarmes mobiles, ont encerclé le groupe de prostestaires avant de démanteler leur camp. Ils ont confisqué les cartons, pancartes, bâches constituant le campement. « L’intervention des forces de l’ordre visait à nettoyer l’esplanade des cartons et des meubles amassés par les indignés, mais elle ne vise pas à évacuer les personnes ni à procéder à des interpellations, » a affirmé une source préfectorale.

Des « indignés » ont alors tenté de reconstituer leur campement avec des palettes et ont qualifié de « violente » l’intervention policière à l’issue de laquelle aucun blessé n’a été signalé. Selon eux, « ce harcèlement policier ne fait que renforcer la légitimité de cette occupation par ces citoyens déterminés à prendre leurs responsabilités et à résister de manière non violente face à un Etat qui emploie des méthodes fascistes indignes d’une démocratie ». Leur nombre varie, depuis le début du mouvement après le sommet du G20 à Cannes, entre une dizaine et une centaine de protestataires. L’avenir des « indignés » de la défense est en question, le mouvement a du mal à mobiliser par rapport à l’ampleur pris par le mouvement en Espagne, à Londres ou aux Etats-Unis.


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