Geneviève de Fontenay : Les concours, c’est terminé pour elle !

Jeudi matin, Geneviève de Fontenay s’est exprimée pour la première fois sur la décision de justice, annoncée mercredi, l’interdisant d’organiser son concours Miss Nationale.
Interviewée par Jean-Marc Morandini sur Europe 1, Geneviève de Fontenay a été surprise par le verdict, et a confirmé qu’elle n’allait pas pouvoir organiser son concours Miss Nationale. « Cela a été très brutal. » confie-t-elle.« Le jugement m’interdit pour l’instant d’organiser l’événement le 4 décembre. Ce n’est pas définitif. Je dois attendre que la justice statue sur le fond début janvier. Je garde espoir. Je ne suis pas du genre à me laisser abattre. Je vais continuer à me battre bien sûr. Tous ceux qui me soutiennent, les délégués les miss, personne ne veut abandonner non plus. Tout le monde va se mobiliser. »

L’élection de Miss Nationale est donc annulé suite à la décision de la justice, mais elle ne baisse pas les bras pour autant. « J’espère que ce n’est que partie remise. On trouvera une autre date, on se débrouillera. » Elle conclue son interview par un sous entendu visant la production Endemol : « J’en veux à des gens qui ont les moyens et qui pouvaient très bien continuer à organiser leur élection et me laisser tranquille avec Miss Nationale. On aurait continué à parler des deux élections. »

Claude Lacaze, le Directeur Général Adjoint d’Endemol, interviewé lui aussi par Europe 1, a donné une autre version de l’histoire, discréditant un peu les propos de Genevève de Fontenay. « Depuis des mois, Geneviève de Fontenay essaye de se victimiser et inverse un peu les choses. Il faut rappeler qu’en 2002, lorsqu’elle a vendu sa société Miss France à notre groupe, elle a gagné des millions d’euros et est devenue l’une des femmes les plus riches de France. En France quand vous vendez une société, vous avez d’un côté un beau chèque. Et de l’autre vous avez des obligations et des engagements sur l’avenir. Et lorsqu’en 2009, elle a décidé unilatéralement de quitter la société et de créer son concours parallèle, elle s’est mise en faute. Elle le sait très bien. Elle le sait depuis le premier jour et c’est ce que lui a rappelé le tribunal. C’est elle qui dénigre la marque Miss France depuis plusieurs mois, qui dénigre Endemol et nous porte préjudice. Ce n’est pas l’inverse. »

« Nous souhaitons lui interdire d’organiser son concours. Elle ne peut pas monter un concours concurrent dès l’instant où elle s’était engagée sur l’avenir à ne pas le faire. La procédure continue », conclue Claude Lacaze.



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