11 septembre : les victimes oubliées des attentats

Dix ans plus tard, les attentats du 11 septembre continuent de faire des victimes. Ces victimes-là sont les secouristes eux-mêmes, pompiers,ambulanciers ou encore policiers new-yorkais, qui sont intervenus le 11 septembre 2001 alors que les tours jumelles  du World Trade Center s’effondraient.

Certains d’entre eux sont maintenant malades, atteints de maladies respiratoires dues aux poussières toxiques des décombres dans lesquelles ils ont inlassablement fouillé. Après le traumatisme du 11 septembre, c’est un combat au quotidien pour ces hommes qui étaient considérés comme des héros par la nation américaine. Mais le pire n’est pas là. En plus de leurs maladies, ces victimes collatérales doivent se battre pour faire reconnaître leurs droits. Allant de l’asthme au cancer, les affections sont multiples et constituent un véritable handicap. Pourtant, le gouvernement américain ne reconnaît pas ces maladies comme étant la conséquence de l’exposition aux poussières toxiques du World Trade Center. Des études ont en effet été menées pour étudier le taux de cancers chez les personnes ayant été sur les lieux des attentats, et les scientifiques n’ont pas décelé de hausse anormale par rapport au reste de la population. Selon des experts indépendants, les hausses sont si petites qu’elles auraient pu être uniquement causées par le hasard.

Etant donné qu’aucun lien n’a été établi entre l’exposition aux poussières des décombres et les cancers (alors que dans certains cas de l’acier a été retrouvé dans les poumons), les personnes atteintes se voient refuser toute prise en charge financière de la maladie. Elles crient au scandale et s’estiment abandonnées par leur pays. La devise « We will never forget » (« Nous n’oublierons jamais ») si chère aux citoyens américains a vite perdu ses promesses…

 


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