Martine Aubry : elle part en chasse contre les rumeurs

Martine Aubry, officiellement candidate aux présidentielles depuis le 28 juin, part à la chasse aux rumeurs. Depuis plusieurs années, des ragots concernant son mari circulent.

L’ex première secrétaire du Parti Socialiste (PS) ne peut plus laisser des rumeurs menacer sa candidature aux élections présidentielles. Il se dit depuis quelques temps que son mari serait un sympathisant islamiste. Ces dires sont basés sur le fait que Jean-Louis Brochen, avocat, a défendu plusieurs lycéennes ayant porté le voile au sein de leur établissement scolaire et menacées d’exclusion, en 1993. L’époux de Martine Aubry a également défendu un islamiste impliqué dans un braquage.

« La plupart retirent [ndlr : les plaintes] au fur et à mesure et ceux qui ne retireront pas, on porte plainte. Par ailleurs, comme j’ai des témoignages, je peux porter plainte contre ceux qui ont diffusé les rumeurs« , a annoncé Martine Aubry lors d’un déplacement en Italie, comme le rapporte l’Express. Comme l’écrit France Soir, la candidate aux présidentielles soupçonne l’Élysée d’encourager ces rumeurs. « Vous connaissez bien Carla et Nicolas, vous ne connaissez pas Martin et Martine », aurait dit Nicolas Sarkozy en 2010. « Martin et Martine, c’est une légende dans le Nord, Martin et Martine sont des géants d’Arras et Martin est un musulman qui s’appelle Hakim et qui doit se marier avec Martine« , explique t-elle.

L’Express souligne que de nombreux sites internet de l’extrême droite relayent les rumeurs depuis des années. « Je ne crains pas une campagne vile, j’ai suffisamment eu d’attaques dans ma vie pour être blindée« , a affirmé Martine Aubry. Il est temps de contester ces rumeurs, les primaires socialistes et surtout les élections présidentielles arriveront bien assez vite. La maire de Lille devra déjà faire face aux attaques concernant son manque d’expérience à échelle internationale et les faiblesses de son programme économique, c’est bien suffisant pour ne pas avoir à se soucier en plus de ragots insultants.

Crédits photo : Reuters