L’Américain qui veut retrouver le corps d’Oussama Ben Laden

« Si Oussama Ben Laden ne va pas à toi, va à Oussama Ben Laden ». C’est un peu ce qu’a dû se dire Bill Warren, chercheur de trésors, après l’annonce de Barack Obama de ne pas publier la photo de la dépouille de Ben Laden. Cet Américain a donc décidé de partir à la recherche du corps.

Après les quelque 200 épaves qu’il a découvert au long de sa carrière, selon le New York Post, Bill Warren s’attaque maintenant à quelque chose d’un tout autre registre : ce plongeur explorateur des fonds marins a décidé de partir à la recherche du corps de Ben Laden dans la mer d’Arabie. Selon le Post, le californien de 67 ans veut juste prouver par lui-même, à l’aide de photos, de vidéos et un test ADN de cheveux ou de poils de barbe, que l’ancien leader d’Al-Qaïda est bien six pieds sous mer.

« Je le fais parce que je suis un Américain patriote qui veut savoir la vérité. Je le fais pour le monde », déclare Bill Warren dans le NYP. Et ce justicier palmé d’ajouter : « L’administration Obama aurait dû publier la photo, comme nous l’avons fait pour Billy the Kid, Dillinger ou Saddam Hussein. Ma petite amie est russe et elle me dit que là-bas, dans le milieu du renseignement, ils ne croient pas que Ben Laden soit vraiment mort. » Il est vrai que les doutes sont toujours permis puisque les Etats-Unis assurent avoir jeté le corps de Ben Laden dans la mer d’Arabie, mais qu’aucune preuve n’a été apportée, l’administration américaine jugeant « horribles » les photos de la dépouille. Mais je ne suis pas sûr que la Russie soit un exemple à suivre, enfin passons.

En plus de disposer de plusieurs millions de dollars grâce aux trésors qu’il a déjà découverts, dont certains supposés comme introuvables selon ABC News, Warren aurait même reçu le soutien financier de plusieurs investisseurs. Il planifie donc de louer un bateau en Inde pour mener des investigations d’environ deux semaines, ce qui devrait lui coûter la modique somme d’un million de dollars. Tout est bien planifié pour ce projet qu’il qualifie d’ « excitant » et de « dangereux » et qui devrait débuter d’ici un moins… si la CIA ne lui tombe pas dessus avant.


« »

© 2024 Planete Campus. Tous droits réservés