Le Front National fait le ménage dans ses cadres

Marine Le Pen a fixé une ligne « modérée » pour le Front National (FN) et entend la faire respecter. Plusieurs cadres et élus du parti sont convoqués devant la commission des conflits.

Marine Le Pen tente de dé-diaboliser le FN et de casser l’image extrémiste laissée par son père. La présidente du FN a commencé sur cette voie en excluant Alexandre Gabriac, un candidat aux élections cantonales. Celui-ci avait été photographié alors qu’il faisait le salut nazi, il s’en défend encore aujourd’hui. Le nouveau FN ne se veut plus une image pro nazie et anti sémite.

Parmi les convoqués le 16 juin, on retrouve Yvan Benedetti, un proche de Bruno Gollnisch, principal adversaire de Marine Le Pen aux élections pour la présidence du FN. Il est convoqué pour avoir écrit sur son site internet qu’il était « antisioniste, antisémite, antijuif« , avant de se défendre en plaidant l’humour. Alexandre Gabriac est également un partisan de l’adversaire de la présidente du parti. Les proches de Bruno Gollnisch accusent Marine Le Pen de vouloir les évincer du parti. Yvan Benedetti dénonce « une véritable purge pour isoler et marginaliser Bruno Gollnisch« .

L’agence Reuters rapporte les propos de Steeve Briois, secrétaire général du FN. Celui-ci raconte  que depuis son arrivée en janvier dernier, 10 secrétaires généraux ont été renouvelés, dont huit proches de Marine Le Pen. Toute fois il assure que « On demande seulement que les cadres du mouvement soient disciplinés et efficaces. Il n’y a pas et il n’y aura pas de purge« .

Dans sa course aux présidentielles, Marine Le Pen sait qu’elle doit rafraichir l’image de son parti. La fin justifie les moyens.


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