FMI: Christine Lagarde y croit

La nomination en tant que directrice générale du FMI ? Christine Lagarde y croit. C’est en tout cas le message qu’elle a tenté de faire passer lors de sa visite à Pékin, mercredi et jeudi. En dépit des propos très mesurés d’officiels chinois qui, mercredi, s’étaient bien gardés d’apporter le moindre soutien explicite à sa candidature pour le poste de directeur général du Fonds monétaire international (FMI), la ministre française des Finances s’est montrée très sereine dès le lendemain.

La ministre française a d’abord insisté sur la force des liens qui la lieraient à la deuxième économie mondiale. « C’est probablement ma vingt-sixième visite en Chine », a-t-elle avancé, avant de souligner le plaisir qu’elle avait eu à revoir, la veille, son « vieil ami » Wang Qishan, le vice-Premier ministre en charge des questions économiques, ou encore le gouverneur de la banque centrale, Zhou Xiaochuan, ainsi que le ministre des Finances, Xie Xuren.

Quant au fait qu’elle se sente « très en confiance », elle a estimé qu’il s’agissait d’une nécessité pour participer à toute compétition, prenant pour exemple Li Na, la jeune Chinoise qui vient de gagner Rolland Garros. Effet bœuf dans l’auditoire.

La ministre de l’Economie a surtout cherché à rassurer ses interlocuteurs, dont l’essentiel des questions portait sur le rôle qu’elle souhaite donner à la Chine au sein du FMI. Zhu Min, le Chinois qui conseillait jusqu’à présent Dominique Strauss-Kahn, deviendrait-il le numéro deux du Fonds ? Réponse : compte tenu de ses compétences, il serait « parfaitement approprié » et « probablement désirable » de lui confier un poste clef dans le management de l’institution… mais « permettez-moi de ne pas en dire plus ». C’est déjà beaucoup !


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