Christine Lagarde ou la ruée vers le FMI

Christine Lagarde a très vite été désignée comme potentiel successeur de Dominique Strauss-Khan à la direction du Fonds Monétaire International (voir ici). Elle a entamé une campagne pour obtenir la tête du FMI.

Les européens soutiennent Christine Lagarde. Elle pourrait être pour les français celle qui redorerait le blason du pays. Selon le Parisien, les pays non-européens (États-Unis, Japon, Russie et Canada) se sont rangés derrière elle. Ces voix sont des plus importantes. Comme le souligne l’agence Reuters les États-Unis et l’Europe détiennent 48% des voix au FMI et le Japon un peu plus de 6%.

Bien que sa victoire soit presque acquise grâce aux voix des pays développés, le soutien des puissances émergentes n’est pas à négliger. Christine Lagarde va donc dans ce sens en lançant sa campagne le 30 mai au Brésil. Elle prône le fait que les pays émergents doivent avoir une place plus importante au FMI. Le mardi 7 juin, elle s’est rendue à New-Delhi en Inde pour obtenir le soutien du pays. Visiblement cela n’a pas fonctionné puisque jusqu’à maintenant aucune déclaration publique n’a été faite dans ce sens. Rendez-vous ensuite à Lisbonne le 10 juin où elle rencontrera des ministres africains.

Le seul point qui pourrait nuire à son élection est la possible enquête sur un abus de pouvoir dans l’affaire Bernard Tapie/Crédit Lionnais. La justice donnera sa décision le 10 juin. Cependant, on peut supposer que Nicolas Sarkozy, François Fillon et différentes personnalités européennes ne lui accorderaient pas leur confiance s’il y avait un doute quant aux résultats de cette enquête. Du moins, on l’espère…

Crédits Photo : Associated Press


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