Affaire DSK : dirty, sexy, money !

Les images ont fait le tour du monde entier. Alors que Dominique Strauss-Kahn se rendait à son audience hier en début de matinée (heure locale) au tribunal de New-York, une foule de femmes de ménage en colère brandissaient leurs poings en hurlant « shame on you ».
« C’est du jamais vu depuis O. J. Simpson! », déclarait la correspondante de CNN qui avait commencé ses directs dès six heures du matin, heure de New York. Au 100, Center Street, chacun y va de son commentaire sur l’affaire Strauss-Kahn. Comme aux deux audiences précédentes, les caméras s’entassent jusqu’au bout de la rue devant l’entrée depuis plus de deux jours déjà.
David Bookstaver, l’attaché de presse du tribunal, répète à qui veut l’entendre qu’il n’a jamais vu cela depuis le procès de Mark David Chapman, l’assassin de John Lennon. «C’est Hollywood!», rigole un correspondant français.
DSK est l’inculpé le plus médiatisé au monde. Une telle attention n’est guère surprenante en France puisqu’une grande partie de l’opinion le voyait comme son futur président. Aux États-Unis, le motif de cet intérêt est plus trivial. Quand les affaires judiciaires mêlent sexe, pouvoir, argent et politique, le cirque médiatique est assuré. Depuis le 14 mai, les médias américains, surtout les tabloïds, se sont largement épenchés contre « ces libertins de Français » qu’il est si plaisant d’humilier. De l’autre côté de l’Atlantique, on se passionne depuis toujours pour les procès judiciaires et la justice américaine aime se mettre en scène. Alors qu’est ce qui attend réellement DSK ? «La situation va commencer à se rééquilibrer entre l’accusation et la défense. Cela se passe toujours comme cela dans les procès médiatisés. Au début, c’est l’accusation qui porte les premiers coups, puis la défense reprend un peu le contrôle de la situation par l’intermédiaire des médias. Ben Brafman a déjà commencé à instiller le doute dans les esprits et il va continuer», explique l’avocat Gerald Lefcourt.La bataille médiatique ne fait donc que commencer.
Rendez-vous le 18 juillet pour le prochain épisode de « l’affaire DSK ».

Les images ont fait le tour du monde entier. Alors que Dominique Strauss-Kahn se rendait à son audience hier en début de matinée (heure locale) au tribunal de New-York, une foule de femmes de ménage en colère brandissaient leurs poings en hurlant « shame on you ».

« C’est du jamais vu depuis O. J. Simpson! », déclarait la correspondante de CNN qui avait commencé ses directs dès six heures du matin, heure de New York. Au 100, Center Street, chacun y va de son commentaire sur l’affaire Strauss-Kahn. Comme aux deux audiences précédentes, les caméras s’entassent jusqu’au bout de la rue devant l’entrée depuis plus de deux jours déjà.

David Bookstaver, l’attaché de presse du tribunal, répète à qui veut l’entendre qu’il n’a jamais vu cela depuis le procès de Mark David Chapman, l’assassin de John Lennon. «C’est Hollywood!», rigole un correspondant français.

DSK est l’inculpé le plus médiatisé au monde. Une telle attention n’est guère surprenante en France puisqu’une grande partie de l’opinion le voyait comme son futur président. Aux États-Unis, le motif de cet intérêt est plus trivial. Quand les affaires judiciaires mêlent sexe, pouvoir, argent et politique, le cirque médiatique est assuré. Depuis le 14 mai, les médias américains, surtout les tabloïds, se sont largement épenchés contre « ces libertins de Français » qu’il est si plaisant d’humilier. De l’autre côté de l’Atlantique, on se passionne depuis toujours pour les procès judiciaires et la justice américaine aime se mettre en scène. Alors qu’est ce qui attend réellement DSK ? «La situation va commencer à se rééquilibrer entre l’accusation et la défense. Cela se passe toujours comme cela dans les procès médiatisés. Au début, c’est l’accusation qui porte les premiers coups, puis la défense reprend un peu le contrôle de la situation par l’intermédiaire des médias. Ben Brafman a déjà commencé à instiller le doute dans les esprits et il va continuer», explique l’avocat Gerald Lefcourt.La bataille médiatique ne fait donc que commencer.

Rendez-vous le 18 juillet pour le prochain épisode de « l’affaire DSK ».

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