DSK : son avenir se décide lundi à 9h30
Dominique Strauss-Khan, arrêté le 14 mai par la police de New-York pour agression sexuelle sur une femme de chambre du Sofitel, passe lundi matin à 9h30 (15h30 en France) devant les juges.
L’ancien directeur du Fonds Monétaire International doit être jugé pour « agression sexuelle », «tentative de viol» et «séquestration». Il peut en tout encourir jusqu’à 74 ans de prison. Lundi, DSK aura deux possibilités : plaider coupable ou non. S’il plaide coupable il n’y aura pas de procès. Il a la possibilité de reconnaitre sa culpabilité pour seulement certains chefs d’accusation, sur les 7 qui pèsent sur lui. Sa peine sera fixé par des négociations avec le juge.
«Il plaidera non coupable, et en fin de compte il sera acquitté», avait assuré Me Brafman. Dominique Strauss-Khan a toujours nié les faits qui lui sont reprochés mais a avoué avoir eu un rapport sexuel consenti avec Nafissatou Diallo, 32 ans. S’il plaide non coupable, un procès aura alors lieu dans plusieurs mois où les avocats de DSK devront convaincre le jury populaire. Les deux parties auront alors à trouver des preuves pour ébranler l’adversaire. Elles pourront demander à l’autre la possibilité d’examiner les preuves en leur possession.
Dominique Strauss-Khan, à priori, plaidera non coupable. La joute judiciaire promet alors d’être spectaculaire. Du côté présumé coupable, on trouve Benjamin Brafman connu pour avoir disculpé des célébrités en mauvaise posture comme J-Zay ou Puff Daddy. De l’autre côtés, deux femmes procureur-adjoint, Joan Illuzzi-Orbon et Ann Prunty, prendront part à l’affaire. La dernière est réputée pour avoir condamné un homme accusé d’avoir violé et torturé pendant près de 20 heures une étudiante à 422 années de prison.
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