FMI: Qui va remplacer Dominique Strauss-Kahn?

L’ex-patron du FMI a renoncé à ses fonctions la semaine dernière du fond de sa cellule de Rikers Island. Il faut donc lui trouver un remplaçant et vite ! La course à la succession de DSK s’ouvre officiellement aujourd’hui et ce jusqu’au 10 juin, date à laquelle le conseil d’administration de l’institution clôturera l’enregistrement des candidatures.

Grande favorite à la présidence de l’institution : Christine Lagarde, ministre de l’économie française, qui a obtenu ce week-end, le soutien de Wolfgang Schäuble et de Georges Osborne, ministres des finances allemand et britannique.

Alors que la ministre ne s’est pas encore prononcée à propos de son intérêt pour le poste,  les responsables politiques français y vont déjà de leurs commentaires. Martine Aubry, secrétaire générale du parti socialiste, apporte son soutien à Mme Lagarde. « Ce serait bien que ce soit la France qui ait ce poste et je crois que Mme Lagarde, au-delà des divergences que l’on peut avoir (…), est une femme respectable », a-t-elle déclaré sur France 2. Pendant que François Bayrou, président du MoDem, se positionne contre cette nomination à l’instar de Marine Le Pen qui dénonce « un handicap énorme » en raison de son rôle dans l’affaire Bernard Tapie.

Face à ces probables difficultés judiciaires, le ministre belge des finances Didier Reynders se pose en alternative à la candidature Lagarde. Mais tout cela est sans compter les représentants de plusieurs pays émergents, qui souhaitent voir le FMI tomber hors des mains de l’Europe, et surtout de la France qui a été à la tête de l’institution pendant trente-quatre ans.

Ainsi, les gouverneurs de la banque centrale mexicaine, Agustin Carstens, et du Kazakhstan, Grigori Marchenko, envisage sérieusement de déposer leur candidature. D’autres, venant de Chine, du Brésil ou encore de Russie sont également évoquées dans Les Echos. La bataille pour la présidence s’annonce rude.


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