Marine Le pen : Elle s’en prend maintenant à France 2

Pas contente, Marine Le Pen. Vraiment pas. Alors qu’elle avait annulé sa venue sur le plateau de Complément d’Enquête, qui lundi dernier, s’intéressait au thème Présidentielle : la tentation de l’extrême droite, la présidente du Front National continue à partager son mécontentement. Elle a en effet annoncé qu’elle comptait saisir le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) pour un des reportages de l’enquête, tourné en caméras cachées.

« Je suis choqué par l’utilisation de la caméra cachée », déclare Wallerand de Saint-Just, l’avocat de Marine Le Pen, sur le site du Point. Dans le magazine Complément d’enquête, une journaliste s’était inscrite sous une fausse identité au sein du FN ainsi qu’au sein de l’UMP afin de dresser un comparatif. « Le reporter de France 2 a utilisé une fausse qualité. C’est la définition de l’escroquerie ! », condamne l’avocat. Le reportage en question a en vérité plutôt cherché à démontrer le désarroi de l’UMP face à la montée exponentielle de Marine Le Pen dans les sondages.

Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuelle a pour habitude de tolérer l’usage des caméras cachées, tant que les personnes filmées ne sont pas identifiables et surtout s’il n’y a pas d’autre moyen de parvenir à l’établissement de la vérité. « Quelle que soit la jurisprudence du CSA, le procédé ne grandit pas les journalistes », assène Wallerand de Saint-Just.

Pour rappel, l’émission avait été suivie par près de 1,5 millions de téléspectateurs, soit 10% de part d’audience.


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