Incendie dans le 20ème : crimes en série?

L’enquête avance après le tragique incendie qui a touché un immeuble du XXe arrondissement de Paris dans la nuit de mercredi à jeudi. Selon Le Parisien de ce lundi, l’origine du feu serait criminelle puisque des traces d’essences auraient été découvertes. Un autre incendie avait touché le même immeuble, mais les circonstances sont restées inconnues…

La piste criminelle semble être la piste privilégiée par les enquêteurs pour expliquer l’incendie qui a coûté la vie à 5 personnes et qui a fait une cinquantaine de blessés. Le Parisien annonce dans ses colonnes que la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne, à qui a été confiée l’enquête, a retrouvé des traces d’hydrocarbure au rez-de-chaussée de l’immeuble. C’est là que l’incendie aurait démarré.

Une source citée par le quotidien assure que les scientifiques « ont analysé a dix reprises les prélèvements effectués », et que « tous les tests menés se sont révélés positifs à de l’essence de voiture. » Il n’y a donc aucun risque de confondre ces traces avec l’alcool à brûler utilisée depuis trois semaines pour les travaux de peinture dans la cage d’escalier de l’immeuble. Ainsi, « la thèse d’un acte criminel ne fait guère de doute. »

Il s’agit maintenant de trouver le ou les coupables de cet incendie déclenché vers 3 heures du matin, que les 300 pompiers ont mis deux heures à maîtriser. Notamment en raison de l’enclavement de l’immeuble qui rend difficile l’accès pour les camions de pompiers.

Le même bâtiment des années 30 situé dans le quartier de Ménilmontant avait déjà été touché par un incendie il y a deux ans. La thèse d’une cigarette mal éteinte avait alors été avancée pour expliquer le départ du feu, mais aucune preuve n’avait été retrouvée. Selon Libération, cet immeuble – ancien mais pas insalubre – est habité par des familles égyptiennes, turques, maghrébines et françaises. Les enquêteurs poursuivent les auditions des habitants pour déterminer l’existence d’éventuels incidents entre eux.

Photo : Reuters


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