Victoria-Gate : Une affaire israélienne dans le secret des ambassades

Mais d’où viennent, « les 230 obus de mortier de 120 mm, les 2,270 obus de mortier de 60 mm, les 6 missiles d’origine chinoise de 35 km de portée C-70, les 2 systèmes de radar de fabrication anglaise, les  2 lanceurs, les 2 grues hydrauliques de montage des radars, et les  66,960 cartouches de 7.62 millimètres pour Kalachnikov. »

L’avis de recherche est lancé. Un commando de la marine israélienne a intercepté le 15 mars dernier en Méditerranée en dehors des eaux territoriales israéliennes le « Victoria », un cargo transportant 50 tonnes d’armes destinées, selon un porte-parole de l’armée, à des  « organisations terroristes dans la bande de Gaza », une région contrôlée par les islamistes du Hamas. Sur les 39 conteneurs que transportait le cargo il y avait des ballots de coton et des sacs de lentilles et sept conteneurs bourrés d’armes diverses.

L’intérêt des services de renseignements israéliens, civils et militaires, a été attiré par l’arrivée de ce cargo tout ce qu’il y  a de plus multiculturel: un propriétaire allemand, un pavillon libérien, un commandant de bord roumain et un équipage français. Selon l’impression des commandos israéliens ayant effectué le contrôle en mer, il semblerait que ni le commandant de bord, ni les membres de l’équipage étaient de mèche.

Les pays directement concernés, soit l’Allemagne, le Liberia, la Turquie, la Roumanie et la France ont été de suite mis au fait de l’arraisonnement, afin d’éviter tout incident diplomatique, tandis que Washington était informé de la prise effectuée.

Drôle d’affaire quand on sait que l’Iran dément être le fournisseur des 50 tonnes d’armes et de munitions découvertes à bord du « Victoria ».

Qui sont les ou le fournisseur de ce drôle de chargement, les paris sont ouverts.


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