Royal et DSK, main dans la main en 2012 ?

Après avoir annoncé officiellement sa candidature aux primaires du PS et mis de côté l’idée d’un pacte à trois avec Martine Aubry et Dominique Strauss Kahn, Ségolène Royal fait de nouveau du pied au président du FMI.

La candidate à l’investiture socialiste a en effet assuré mardi 30 novembre que Dominique Strauss-Kahn serait « le meilleur chef de gouvernement que la France pourrait avoir ». Elle a en outre indiqué qu’elle verrait avec lui « le meilleur dispositif gagnant » en vue de l’inscription aux primaires, qui a lieu en juin.

Il faut dire que la popularité de DSK fait envie : un récent sondage le déclarait vainqueur avec 62% des votes dans l’hypothèse d’un second tour de présidentielle l’opposant à Nicolas Sarkozy. Un détail qui n’a pas échappé à la Dame du Poitou : «  Dominique est, c’est vrai, le mieux placé dans les enquêtes d’opinion. S’il décide de changer d’avis, c’est-à-dire de revenir, il le fera en toute simplicité ».  Un discours qui cadre bien avec les révélations du Canard Enchaîné, selon qui DSK aurait effectivement décidé de se présenter. « S’il ne revient pas, de toutes façons, il sera indispensable à notre équipe », poursuit-elle, soulignant que la France serait bien heureuse de l’avoir à Matignon, « en pleine crise monétaire internationale ».

Une proposition qui n’est toutefois pas au goût de certains strausskahniens. « C’est inouï! Il va quitter Washington et le FMI pour devenir le premier ministre de Ségolène Royal!», a-t-on pu entendre en privé. Le maire de Lyon, Gérard Collomb, y est allé plus franchement : «À mon avis, c’est plutôt DSK qui va proposer un poste à Royal. Et encore, s’il ne fait pas un gouvernement resserré!».


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