Brigitte Bardot veut interdire son exposition

Après les animaux, Brigitte Bardot défend son image. C’est un véritable règlement de comptes qui l’oppose à la société organisatrice de l’exposition qui lui est consacrée. La comédienne exige qu’elle soit interdite.

L’exposition « Brigitte Bardot, les années insouciance » s’est établie à Saint-Tropez depuis le 23 juin dernier, et devrait se terminer ce dimanche 31 octobre. Cette date sera celle de la fin du partenariat entre la sex-symbol des années 60 et la société organisatrice Akouna. C’est ce qu’a annoncé le mari de BB, Bernard d’Ormale, à l’AFP, qui évoque un conflit sur les produits dérivés.

Il estime qu’on « ne peut pas laisser faire n’importe quoi avec l’image de Brigitte Bardot, comme des porte-clés ou des magnets. Il y a une exploitation choquante ». L’époux de l’ancien mannequin déclare dans Le Parisien : « Brigitte et moi ne supportons plus l’exploitation éhontée et incontrôlable qui est faite de BB. Lorsque l’exposition est née, il n’était pas question de vente de produits dérivés. Aujourd’hui, pourtant, les gadgets en tout genre pullulent : des magnets aux casquettes en passant par les paréos et les lunettes de soleil, BB s’affiche partout ».

De son côté, Tristan Duval, le gérant de la société Akouna, « s’étonne de cette décision dans la mesure où Mlle Bardot a signé des accords descriptifs pour chaque produit dérivé ». Il indique que « personne ne croyait au succès de cette exposition au début [en septembre 2009] », l’entourage de Brigitte Bardot serait donc « jaloux du succès de la manifestation ».

Après Saint-Tropez, l’exposition devait voyager en Belgique, au Japon et au Brésil. La société Akouna détenant un contrat de quinze ans pour la rétrospective. Mais ce n’est pas l’intention de Bernard d’Ormale, qui est prêt à saisir la justice et à retirer les objets personnels prêtés par BB. Ce qui porterait un grand coup à l’intérêt-même de l’exposition.


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