Quand les Etats-Unis perdent les codes de l’arme nucléaire

L’ancien chef d’Etat Major de Bill Clinton révèle dans ses mémoires que le président américain avait égaré son biscuit. Rien de très grave me direz-vous – son successeur George W. Bush avait lui-même connu une mésaventure avec un bretzel. Sauf que dans le cas présent, la métaphore patissière désigne en réalité les codes ultrasecrets qui autorisent l’usage de l’arme nucléaire américaine.

Le général à la retraite Hugh Shelton écrit ainsi dans son ouvrage intitulé Without Hesitation : The Odyssey of an American Warrior(Sans hésitation: l’odyssée d’un guerrier américain) « À un moment, sous l’administration Clinton – et à ce jour, à ma connaissance, ceci n’a jamais été révélé -, les codes ont disparu pendant des mois ».

En effet l’aide du Clinton, chargé de garder à la disposition du président les fameux codes, les auraient perdus pendant plusieurs mois. Durant tout ce temps, il aurait esquivé les procédures de routine visant à contrôler les codes, jusqu’au moment où il a fallu remplacer ces derniers par des codes frais. Mis au pied du mur, l’assistant du président aurait dû avouer qu’il ignorait où étaient passés les précédents.

Reste à savoir si l’aide avait réellement perdu les codes, où s’il a simplement couvert une bourde commise en réalité par son patron, comme le prétendait le lieutenant-colonel à la retraite Robert Patterson dans son livre Dereliction of Duty : Eyewitness Account of How Bill Clinton Compromised America’s National Security (L’abandon du devoir : La version d’un témoin sur la manière dont Bill Clinton a compromis la sécurité nationale américaine).

Quoiqu’il en soit, réjouissons-nous que l’accident ait eu lieu dans les années 90 : en 2010, les fameux codes auraient surement fini aux enchères sur e-bay ou sur un wall facebook.


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