Michael Youn: de l’interpellation aux plaintes

L’humoriste, acteur voire chanteur Michael Youn a été placé en garde-à-vue lundi soir après une altercation mouvementée avec des policiers. Il porte plainte pour coups et blessures.

« Traité comme Mesrine ». Michael Youn a le sens l’exagération. Rappelons juste en passant que Jacques Mesrine étant officiellement déclaré en France « ennemi numéro 1 ».

Comme souvent des ce genre d’histoire, deux versions s’affrontent. Selon les forces de l’ordre, Michael Youn remontait au guidon de son scooter une rue en sens unique sans scooter dans le XVIIIe arrondissement de Paris. C’est le premier point de divergence.

L’interprète de Fatal Bazooka nie les faits sur Europe 1 (voir la vidéo ci-dessous). Il explique : « Non, je ne remontais pas une rue sans casque à contre-sens. Je déplaçais juste mon scooter devant chez moi. » Bon admettons.

Ensuite face à ce délit, les forces de l’ordre lui demandent de lui présenter les papiers du deux-roues. Chose qui ne peut se faire car les documents se trouvent dans le véhicule de M. Youn qui se trouve non loin de là.

Mais là c’est le drame. Point de papiers en vue dans la boite à gants.

Les choses vont alors s’envenimer. Le comédien qui n’est pas connu pour son sang-froid se serait énervé face à l’attitude des policiers.

« J’ai été confronté à un flic qui est à mon avis plus proche d’un milicien que d’un policier (…). Je me suis retrouvé la face contre la grille de l’immeuble, des menottes dans le dos, un genou sur la colonne vertébrale avant qu’on me cogne la tête sur le capot de la voiture, en me faisant entrer dedans.« 

Une violence qui trouve peut-être son origine dans le fait que Michael aurait, selon une source policière, légèrement blessé un policier en lui claquant la portière sur le bras.

L’humoriste est ensuite conduit au poste de police, entendu pour « outrage et rébellion ». Les violences ne font que redoubler.

« Il a pris ma tête, il l’a frappée contre la porte d’un ascenseur en m’étranglant la glotte avec sa main droite alors que j’avais les mains dans le dos menottées, quoi! « 

Face à cet acharnement Michael Youn, qui a été relâché dans la soirée, décide de porter plainte pour « coups et blessures ». Et dans le même temps deux policiers font de même pour « outrages » et « violences ». Comme souvent de ce genre de faits-divers, qu’il soit people ou non, il sera difficile voire impossible de démêler le vrai du faux.

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