Rumeurs Sarkozy-Bruni : la saga continue

Pas une semaine ne passe sans qu’il y ait de nouveaux rebondissements dans la saga sur les prétendues turbulences conjugales du couple présidentiel. Cette semaine, c’est le chanteur Benjamin Biolay qui attaque la chaîne d’information France 24 en justice pour atteinte à la vie privée,  lui reprochant d’avoir relayé une rumeur selon laquelle il entretiendrait une liaison avec Carla Bruni-Sarkozy. L’audience a eu lieu lundi au tribunal de grande instance de Paris.

En mars dernier, lors d’une revue de presse de France 24, deux journalistes évoquent une prétendue liaison entre l’auteur-compositeur et la première dame de France en présentant des articles de la presse britannique et suisse sur les rumeurs pesant sur le couple présidentiel. L’histoire serait trop belle pour la presse people : la chanteuse amoureuse de celui qui a composé pour elle. Mais cela n’a pas vraiment plu à celui qui a été sacré aux dernières victoires de la musique qui a donc fait appel à la justice. Benjamin Biolay demande 20 000 euros à la chaîne de TV pour atteinte à sa vie privée.

France 24 s’est expliqué hier devant le juge Nicolas Bonnal. Verdict de l’affaire le vendredi 16 avril, date à laquelle le magistrat aura pour tâche de répondre à cette question : « Relayer une rumeur sentimentale relative à la Première Dame est-il légitimé par le droit à l’information ? ».

Après le bras de fer entre les deux personnages politiques Rachida Dati et Pierre Charon, évoqué ici même le 9 avril dernier, cette nouvelle polémique engage la suite de toutes ces rumeurs lancées de toute part et qui intéressent tant la presse nationale et internationale. D’ailleurs le Président Sarkozy, à Washington pour le sommet sur la sécurité nucléaire,  a eu droit, lors d’un entretien avec une journaliste américaine, à une ‘petite’ question sur le sujet hier. Le chef de l’Etat assure que pour lui et son épouse « tout ce petit clapotis n’a pas d’importance » avant de rajouter que « cela fait partie de la vie moderne, d’un système. C’est comme ça, il n’y a pas lieu d’en faire de commentaires. De toute manière, on n’y peut rien. »


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