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Mettre un terme à la pollution digitale

Aujourd’hui, on a souvent tendance à avoir le nez collé en permanence à notre ordinateur ou à notre téléphone : pour noter nos cours, pour réviser, pour envoyer des mails, pour regarder des films ou séries… Une habitude qui, contrairement aux apparences est malheureusement très mauvaise pour l’environnement. Rassurez-vous, il est possible de réduire cette pollution digitale, et nous allons vous expliquer comment !

 

Il fût un temps où les emails étaient à la mode car ils permettaient d’utiliser moins de papier, et donc de moins polluer la planète en générant moins de déchets. Or, un simple mail est tout aussi polluant qu’un sac plastique. Eh oui !

 

Toutes nos activités en ligne – à savoir les chaînes de mails, la dizaine d’onglets ouverts dans votre navigateur ou encore vos vidéos préférées en streaming, se stockent dans d’énormes serveurs particulièrement gourmands en énergie.

 

Résultat, un petit mail à l’air inoffensif génère à lui seul 10g de CO2 par an. Multipliez ça par le nombre d’emails plus ou moins longs envoyés chaque jour des quatre coins du monde, et vous obtenez des tonnes de CO2 rejetés dans l’atmosphère chaque année !

 

Ajoutez à cela que la production d’un ordinateur ou d’un smartphone n’a rien d’écologique, et vous obtenez une fausse solution qui, alors qu’elle devait être bénéfique pour la planète, ne l’est en réalité pas du tout !

 

Solutions pour dire adieu à la pollution digitale

 

Heureusement, il existe des astuces toutes simples pour mettre un terme, ou au moins diminuer notre pollution digitale. Des solutions qu’il est urgent de mettre en place quand on sait qu’aujourd’hui, 16% de la consommation électrique mondiale est due au digital. Un chiffre qui devrait, selon Occurrence, augmenter de 50% d’ici l’année prochaine.

 

Faire le tri dans ses mails

 

Première chose à faire pour limiter la pollution digitale : trier ses mails ! À commencer par vous désabonner de toutes ces newsletters qui affluent dans votre boîte mail. Avouez que vous n’en lisez que très peu. Autant vous désinscrire et éviter l’envoi de nombreux mails !

 

Pensez aussi à régulièrement supprimer tous les mails dont vous n’avez plus besoin et/ou dont l’information est dépassée. Sans oublier de vider la corbeille. Vous allègerez ainsi votre boîte mail, tout en contribuant à un monde plus écolo.

 

Diminuer le streaming

 

Saviez-vous qu’une heure de streaming consommait autant qu’un réfrigérateur pendant toute une année ? C’est en tout cas ce qu’à souligné GreenPeace. Qu’il s’agisse de vidéos ou de musique, ces activités polluent énormément.

 

La solution ? Revenir à un bon vieil iPod pour écouter vos playlists préférées pendant des heures, et télécharger (légalement) vos films et séries avant de les regarder sur votre ordinateur, sans avoir besoin d’internet.

 

En 2016, l’écoute en streaming a généré entre 250 000 et 350 000 tonnes de gaz à effet de serre. Ça pourrait être pas mal de faire un petit effort. D’autant qu’acheter des versions dématérialisées revient souvent au prix d’un abonnement sur une plateforme de streaming.

 

Ajouter des favoris

 

Dernier petit geste qui peut changer beaucoup : limiter votre nombre de recherches internet en ajoutant les sites que vous visitez le plus souvent dans vos favoris. En effet, une recherche requiert de l’énergie et génère donc énormément de CO2.

 

En ayant déjà vos sites préférés à portée de clic, vous limitez votre consommation d’énergie et réduisez votre empreinte carbone. Et en plus, ça vous facilitera la vie ! En parallèle, vous pouvez également opter pour un moteur de recherche « vert », comme Ecosia (qui plante des arbres), et qui peut donc diviser par 4 vos émissions de gaz à effet de serre ! Ça vaut le coup d’essayer…


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