Bac +4/+5 : Master Droits de l’homme – Droits des minorités – Université de Strasbourg

Présentation et objectifs

Les droits de l’homme occupent aujourd’hui une place croissante dans les préoccupations des organisations internationales au niveau européen mais aussi universel. Le Master droits de l’homme poursuit l’objevtif de former des spécialistes en droits de l’homme.Il s’inscrit dans la tradition universitaire strasbourgeoise et attire autant d’étudiants français que d’étudiants étrangers.

Il vise à dispenser une formation juridique qui prend appui sur un potentiel scientifique universitaire de grande qualité et sur une coopération avec la Cour Européenne des Droits de l’Homme, le Conseil de l’Europe, le Médiateur européen, le Conseil académique du système des Nations-Unies (ACUNS). Il est fondé sur des partenariats universitaires dont le Centre Interuniversitaire des droits de l’homme et de la démocratisation qui comprend les universités les plus prestigieuses dans le domaine des droits de l’homme.

 

Savoir-faire et compétences

– Métiers de l’Enseignement supérieur, de la recherche publique ou privée

– Experts jurudiques auprès d’associations de défense des droits de l’homme ou des minorités nationales ou spécialisés dans les questions d’éthique

– Acquisition d’une specialisation dans le cadre de certaines professions (avocats par exemple)

– Chargés de mission au sein d’institutions internationales, d’entreprises , de syndicats ou d’organismes professionnels

– Assistance humanitaire

 

Conditions d’accès et pré-requis

1. Seuls les étudiants ayant validé un M1 mention « Droit public » ou mention « Droit européen et international » (ou équivalent) avec une mention AB peuvent être admis dans une des spécialités du M2 droits de l’homme

Ils doivent en outre avoir validé durant leur cursus les matières ci-dessous énumérées (ou équivalentes):

-Libertés publiques ou droits fondamentaux

-Droit international public

-Droit des institutions européennes

-Droits de l’homme

Ils doivent également justifier d’une bonne connaissance de la langue anglaise. Cette connaissance peut être justifiée par tout moyen, notamment par un certificat TOEFL niveau B (ou équivalent).

2. Sont également admissibles les étudiants des IEP qui ont validé une quatrième année dans la filière « Droit et Administration publique » ou « Etudes européennes ou internationales » ou une filière équivalente, à la condition de remplir les conditions équivalentes à celles énoncées dans le paragraphe 1.

3. Les étudiants ressortissants de l’Union européenne doivent remplir des conditions équivalentes à celles mentionnées dans le paragraphe 1.

4. Il peut être dérogé aux matières requises dans le paragraphe 1 pour les étudiants étrangers et pour les étudiants justifiant d’une pratique dans le domaine des droits de l’homme et des minorités nationales. Une bonne connaissance du français est exigée des étudiants étrangers, qui peut être justifiée par tout moyen.

Unique en France, la spécialité « Droits des minorités » constitue également l’une des rares spécialités de ce type en Europe. Son but est de s’interroger précisément sur la manière dont les minorités nationales doivent être aujourd’hui protégées.

Des enseignements spécifiques présentent une réflexion approfondie en droit international, européen et constitutionnel des minorités, droit des peuples autochtones et minorités nouvelles. Cette réflexion ne peut aboutir qu’en se basant sur des prérequis indispensables en matière de droit international, droits et libertés fondamentales et institutions européennes.

Elle s’appuie en outre sur les expériences ou des activités antérieures, menées par les étudiants, en rapport avec la spécialité.

Certains enseignements sont dispensés en anglais.

 

Poursuite d’études

L’objectif de la spécialité est de former des juristes de haut niveau ayant, outre des connaissances juridiques solides dans le domaine des droits de l’homme, une ouverture d’esprit européenne et internationale, une maîtrise de l’anglais juridique, un esprit d’initiative et un esprit d’équipe indispensables pour ce type de carrière.

-Expert juridique auprès d’association de défense des droits de l’homme et des minorités

– Missions humanitaires

– Acquisition d’une spécialisation dans le cadre de certaines professions (avocat par exemple)

– Fonction publique internationale (Conseil de l’Europe, greffe de la cour européenne des droits de l’homme, juridictions internationales, par exemple)

– Fonction publique nationale

– Chargés de mission au sein d’institutions nationales, d’entreprises, de syndicats ou d’organisations professionnelles

– Administration d’ONG , monde associatif

– Préparation aux concours


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