Partir étudier à l’étranger

Options de plus en plus prisées par les étudiants français, les études à l’étranger ont le vent en poupe. Et ce pour deux raisons majeures : la possibilité de maîtriser une langue étrangère à terme ainsi que la possibilité de découvrir une autre culture. La lourdeur administrative de ce type de programmes d’échange peut décourager. En réalité, bien renseigné, il n’y a aucune raison pour que vous ne vous lanciez pas. C’est pourquoi Planetecampus met à votre disposition cette synthèse sur les différents programmes européens, et notamment ERASMUS. A qui s’adresser ? Quel pays choisir ? Voici quelques éléments de réponse.

PARTIR EN EUROPE

Le programme ERASMUS

L’incontournable programme européen d’échange a, depuis 1987, fait ses preuves. De 3 mois à un an, de l’Italie à la République tchèque, quelle que soit l’option, nombreux sont les étudiants à avoir choisi cette alternative. Les étudiants français montrent une nette préférence pour l’Espagne, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne. Et vous, quel pays allez-vous choisir ?
Pour y être éligible, il faut :
– être ressortissant d’un pays de l’Union Européenne
– choisir un programme d’étude en rapport avec la formation suivie dans l’université d’origine
– avoir déjà effectué une année universitaire complète
Les avantages de ce programme
– l’exonération des droits de scolarité de l’université d’accueil (très avantageux quand on veut avoir la chance d’étudier dans une université anglo-saxonne par exemple)
– la reconnaissance officielle des études menées à l’étranger ainsi que la validation de ces études auprès de votre établissement d’origine grâce au système européen de transferts de crédits (ECTS)
– le maintien des bourses, prêts et couverture sociale de l’université d’origine
Outre ce statut fort avantageux, il existe plusieurs aides :
– la bourse communautaire ERASMUS, automatique et attribuée à tous les étudiants du système ERASMUS. Son montant dépend du pays d’accueil.
– le complément ERASMUS et/ou une bourse de mobilité pour les étudiants boursiers.
– d’autres aides existent qui dépendent du Conseil Régional.
L’allocation Erasmus est en moyenne de 124 euros. Pas de panique, à cela s’ajoutent les financements complémentaires de l’université d’origine, des ministères de tutelle ainsi que des collectivités territoriales. N’oubliez pas que vous continuez à percevoir votre bourse d’études, si vous en avez une.
Les pays participants au programme
Ils sont au nombre de 31 : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Royaume-Uni, Suède). Les Etats membres de l’association européenne de libre-échange (AELE) sont au nombre de 4 : Islande, Norvège, Liechtenstein et Turquie.
Les logements
Il vous faut faire une demande de logement auprès du service des relations internationales de l’établissement qui va vous accueillir.

Attention aux dates de dépôts de dossier. Arrivant relativement tôt dans l’année universitaire, ne tardez pas trop à vous renseigner, d’autant que les démarches peuvent être lourdes.

Pour en savoir plus : le site du CNOUS, particulièrement bien fait, saura répondre à toutes vos questions.

ERASMUS est certainement le programme le plus reconnu. Cependant la Coopération européenne en matière d’éducation et de formation a mis en place d’autres programmes comme le programme Leonardo Da Vinci.

Le programme LEONARDO DA VINCI

Le programme Leonardo da Vinci se différencie d’ERASMUS en ce qu’il permet d’acquérir une expérience professionnelle en Europe. Il s’adresse aux apprentis, aux lycéens, aux diplômés récents ou aux jeunes travailleurs. Priorité est donnée aux moins de 28 ans. Ce programme offre de partir en stage dans une entreprise ou un établissement de formation d’un autre pays de l’U.E. pour un séjour de 2 à 39 semaines, tout en bénéficiant d’une bourse de mobilité.
Démarches à suivre
Si vous êtes jeune diplômé de moins d’un an ou stagiaire de la formation professionnelle, vous devez vous renseigner auprès du Pôle Emploi, de votre université ou de votre centre de formation. Si vous êtes apprenti ou étudiant en formation initiale, renseignez-vous auprès de votre établissement.
A savoir
Les stages Leonardo ne sont pas rémunérés. Cependant, la bourse de mobilité Leonardo couvre le voyage ainsi que les frais de subsistance (hébergement, nourriture, transport).
A titre indicatif et en moyenne :
– pour un séjour de 4 semaines, la bourse de mobilité est d’environ 1400 euros
– pour un séjour de 12 semaines, d’environ 2460 euros
– pour un séjour de 26 semaines, d’environ 4498 euros
– pour un séjour de 39 semaines, d’environ 6162 euros

Pour en savoir plus : site officiel de la Coopération européenne en matière d’éducation et de formation

A L’INTERNATIONAL

Il n’existe pas de programme d’échange de l’ampleur d’ERASMUS en ce qui concerne les échanges étudiants à l’international. Néanmoins, selon les partenariats qu’aura développés votre université ou votre école, un séjour à l’étranger est tout à fait envisageable. Renseignez-vous auprès de votre établissement.


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