Journalisme

Si le métier reste encore ouvert aux autodidactes sortis notamment de l’université, les écoles de journalisme reconnues par la profession demeurent la voie royale. Ces filières offrent l’avantage de former des jeunes rapidement opérationnels (grâce aux nombreux journaux-écoles et stages pratiques) et ayant une approche transversale des différents médias, et d’être des lieux d’apprentissage à la fois des techniques de la presse écrite et de celles de l’audiovisuel. Mais si le passage par une école reconnue constitue un avantage certain, ce n’est en rien une garantie d’emploi. Les jeunes diplômés sont confrontés à une forte précarité, souvent amenés à travailler à la pige (professionnels indépendants payés à l’article ou à la journée) ou à enchaîner les CDD (contrat à durée déterminée).

Les écoles reconnues

Bacs conseillés : généraux
Niveau d’entrée : bac, bac+2/3
Sélectivité : élevée
Coût de la formation : moyenne/élevée
Insertion professionnelle : difficile

13 formations sont reconnues par la profession. 2 d’entre elles (IUT de Tours et IUT de Lannion) délivrent un DUT en 2 ans. Les autres formations décernent un diplôme à bac+5.

Côté écoles privées, il s’agit du CFJ (Centre de formation des journalistes) et de l’IPJ (Institut pratique de journalisme) à Paris, de l’ESJ (École supérieure de journalisme) à Lille et de l’EJT(École de journalisme de Toulouse).

Côté université, ce sont l’École des hautes études en sciences de l’information et de la communication (CELSA-Paris 4), le Centre universitaire d’enseignement du journalisme (CUEJ-Strasbourg 3), l’École de journalisme et de communication de Marseille (EJCM-Aix-Marseille 2), l’Ecole de journalisme de Grenoble 3, l’Institut français de presse (IFP-Paris 2) et l’Institut de journalisme de Bordeaux-Aquitaine (IJBA).

Enfin le master professionnel de Sciences-Po Paris est le dernier des cursus reconnus par la profession.

Les atouts de ces formations qui ne forment cependant que 13% des jeunes professionnels : polyvalence et professionnalisation. En revanche, les concours sont sélectifs : moins de 10% d’admis. En dehors des 2 IUT, la plupart des autres écoles recrutent désormais à partir de bac+3 (sauf le CFJ, l’ESJ et l’EJT).

Les écoles non reconnues

Bacs conseillés : généraux
Niveau d’entrée : à partir du bac
Sélectivité : faible
Coût de la formation : élevée
Insertion professionnelle : pas très facile

La plupart assurent une formation en 2 ou 3 années en presse écrite, radio et télévision. Moins sélectifs que les écoles reconnues, ils recrutent surtout au bac ou au niveau bac. Le coût de la formation fluctue entre 1.500 et 6.500 € l’année. Pour choisir votre école, assurez-vous que les filières communication et journalisme soient bien distinctes, vérifiez aussi l’importance des exercices pratiques, le profil des enseignants et les modalités des stages.

Les filières universitaires

Bacs conseillés : généraux
Niveau d’entrée : bac, bac+1/2/3
Sélectivité : moyenne
Coût de la formation : faible
Insertion professionnelle : pas très facile

Après le bac, l’IUT de journalisme de Nice délivre un diplôme de journalisme en 2 ans. Une spécialisation est possible en licence professionnelle en 3 ans à Bordeaux 3 (presse et édition d’entreprise), Lille 3 (presse hebdomadaire régionale), Nice (journalisme audiovisuel), Rennes 1 (licence professionnelle de journalisme). Après une licence, il existe près d’une vingtaine de masters pro en journalisme dont certains sont très spécialisés : journalisme scientifique à Lille 1 (en partenariat avec l’ESJ), journalisme juridique (Aix-Marseille 3), journalisme européen (Marne-la-Vallée).

Contenu original sur www.letudiant.fr


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