artisanat

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Menuisier, esthéticienne, fleuriste, coiffeur, charcutier, ébéniste… L’artisanat regroupe près de 250 métiers, nécessitant tous un savoir-faire concret, et donc une formation adéquate. Et si le CAP demeure le diplôme roi du secteur, le niveau tend à s’élever.  Chaque année, le secteur crée 60.000 nouveaux emplois. Ce dynamisme en fait l’un des rares secteurs à offrir de belles perspectives d’emploi aux jeunes, même peu qualifiés.

Les formations

Pour assurer aux clients une prestation sûre et de qualité, la loi exige une qualification professionnelle pour la plupart des métiers de l’artisanat. C’est notamment le cas pour l’automobile, le bâtiment, les soins esthétiques ou encore l’alimentation. Du CAP (certificat d’aptitude professionnelle) au BTS (brevet de technicien supérieur), quelque 750 formations professionnalisées sont proposées, avec la possibilité d’entrer en apprentissage à tous les niveaux. Pour répondre aux nouveaux besoins et pour se développer, les entreprises de l’artisanat recherchent également de nouvelles compétences. Des partenariats avec des IUT (instituts universitaires de technologie) et des universités ont été mis en place pour faire connaître les métiers du secteur aux jeunes issus d’une formation générale ou d’un cursus de gestion, de comptabilité, de commerce, de droit…

* Les CAP et BEP :

Le certificat d’aptitude professionnelle (CAP) : il se prépare en apprentissage, en deux ans après la classe de troisième, et forme des ouvriers ou employés qualifiés dans un métier bien précis. Une moitié de l’enseignement porte sur les matières générales, le reste sur l’enseignement professionnel. Pour certains métiers, mieux vaut cependant compléter sa formation par une mention complémentaire (MC). Seuls les très bons élèves de CAP parviennent à poursuivre leurs études en bac professionnel, bac technologique ou brevet professionnel (BP).

Le brevet d’études professionnelles (BEP) : moins spécialisé que le CAP, il forme en deux ans, après la classe de troisième, des ouvriers ou employés qualifiés, plutôt pour un secteur professionnel que pour un métier. S’il implique également des études en alternance, les matières générales tiennent une plus grande place au programme. Le BEP est donc plutôt conseillé aux élèves désireux de poursuivre leurs études, notamment par un brevet professionnel, un brevet de technicien, un bac pro ou un bac techno.

À savoir : Il est possible de préparer un CAP et un BEP, ou encore deux CAP en même temps, dans des spécialités proches. La polyvalence ainsi acquise est souvent appréciée des recruteurs.

* Après un CAP ou un BEP, ou en cours de carrière :

La mention complémentaire (MC) : année de spécialisation, accessible après le CAP ou le BEP, elle répond souvent à une demande exprimée par les recruteurs.

Le bac professionnel : il permet, en deux ans d’études, d’acquérir un niveau d’ouvrier hautement qualifié, dans la même spécialité que le CAP ou le BEP obtenu au préalable. Dispensé en alternance, il se prépare à mi-temps en entreprise et à mi-temps en centre de formation d’apprentis (CFA). Il constitue la suite logique du BEP, plus rarement du CAP. Le bac pro n’encourage pas directement la poursuite d’études, mais il est possible d’intégrer ensuite un brevet de technicien supérieur (BTS) en alternance.

Le bac technologique : cette formation en deux ans permet de renforcer et d’approfondir ses connaissances et compétences, après un BEP dans une spécialité proche. Rares sont les titulaires de CAP à y accéder. Le bac technologique est plus favorable à la poursuite d’études (notamment en BTS ou en diplôme universitaire de technologie – DUT) que le bac pro. À savoir : il se prépare exclusivement en lycée, à temps plein.

Le brevet professionnel : en deux ans après un CAP ou un BEP, il permet d’approfondir ses compétences professionnelles dans la même spécialité et atteste d’une haute qualification ouvrière. Souvent préalable à un projet de création d’entreprise, il comprend l’enseignement des techniques de gestion. Dans certaines activités, comme la coiffure, le BP est même requis pour pouvoir devenir son propre patron.

Le brevet technique des métiers (BTM)
: accessible en apprentissage, il se prépare en deux ans, souvent dans le cadre de la formation continue, après quelques années d’activité professionnelle. L’objectif : accéder à une fonction d’encadrement dans une entreprise artisanale.

Le brevet de maîtrise (BM) : cette formation en deux ans, dispensée par les chambres des métiers, est particulièrement adaptée aux futurs chefs d’entreprise artisanale. Elle prépare notamment à la fonction de maître d’apprentissage, et donne droit, à terme, au titre de maître artisan.

L’insertion professionnelle

L’artisanat, première entreprise de France : en France, le secteur, qui emploie plus de 3 millions de personnes, regroupe 920.000 entreprises. Malgré une baisse d’activité en 2009 (surtout dans le bâtiment), cette “première entreprise de France” crée en moyenne 5.000 emplois par mois. En 2009, 95.000 entreprises ont ainsi vu le jour. Dans les prochaines années, le secteur des services à la personne, en plein développement, devrait recruter en masse. Les métiers liés à l’environnement (énergie solaire par exemple) connaîtront aussi une forte progression.

Les Métiers

Boucher, taxi, maçon, coiffeur, céramiste… L’artisanat regroupe plus de 250 métiers différents et quelque 500 activités. C’est l’un des secteurs les plus ouverts aux jeunes, avec 180.000 apprentis formés chaque année, dont 90 % sont embauchés en CDI (contrat à durée indéterminé) à l’issue de leur apprentissage. La moitié d’entre eux accèdent au rang de patron dans les dix ans qui suivent leur entrée dans la vie active. Et comme 300.000 chefs d’entreprise et près d’un million de salariés devraient prendre leur retraite d’ici à dix ans, les places pour prendre la relève ne sont pas prêtes de manquer !

Contenu original sur www.letudiant.fr


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