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Stage étudiant : quel secteur pour quelle gratification ?

Si les stages sont d’excellentes occasions de découvrir le monde du travail tout en continuant à se former, ils ont aussi un aspect bien plus lucratif qui, ne nous mentons pas, attire la plupart des étudiant(e)s. Une gratification cependant loin d’être la même selon le secteur d’activité où l’on réalise son stage étudiant. Qui sont donc les bons et les mauvais « payeurs » ? On vous dit tout dans la suite !

 

En 2018, les gratifications – autrement dit, les « paies » des étudiant(e)s stagiaires, ont connu une hausse significative. En moyenne, les stagiaires ont en effet été rémunéré(e)s à hauteur de 1000€ par mois, selon une étude du cabinet La Relève menée auprès de 4500 étudiant(e)s, soit 111€ de plus que l’année précédente.

 

Un chiffre plutôt rondelet qui ne concerne cependant pas la majorité des étudiant(e)s stagiaires, et s’avère malheureusement très inégal dès lors qu’on se penche un peu plus sur les domaines d’activité.

 

Des chiffres erronés

 

Une autre enquête, bien plus exhaustive, menée par les services statistiques du ministère de l’Enseignement supérieur, révèle en effet que seuls 28% des stagiaires auraient touché une gratification supérieure à 600€. Une différence qui s’explique très facilement, quand on sait que le cabinet La Relève a principalement interrogé des étudiant(e)s en fin d’études – et donc mieux payé(e)s, ou suivant des filières généralement plus gratifiées que les autres.

 

Néanmoins, bien que cet échantillon ne soit pas représentatif de l’ensemble des étudiants, l’étude démontre tout de même que les gratifications sont très inégales dès lors qu’on s’oriente dans tel ou tel secteur. En effet, si la gratification minimale est fixée à 3,75€ de l’heure, soit 577€ par mois pour 35H hebdomadaires, le montant peut être nettement supérieur selon l’accord de branche ou l’accord professionnel dont dépend l’entreprise d’accueil du ou de la stagiaire.

 

À noter que la gratification est obligatoire dès lors que vous passez plus de deux mois dans l’entreprise, soit 44 jours travaillés. En deçà, elle reste malheureusement facultative.

 

Une gratification pas toujours à la hauteur

 

Si la finance « paie » très bien – comptez 1300€ par mois environ, le journalisme, quant à lui, est tout en bas du tableau, avec seulement 578€. Soit, 1€ de plus que le minimum légal fixé en 2018 pour un stage à temps plein. À l’avant dernière place, on trouve également le secteur de la création graphique et du design, avec 727€ par mois. Communication, audiovisuel ou encore RH se retrouvent eux aussi dans le bas du tableau, avec des gratifications ne dépassant pas 862€.

 

Sur le podium, en revanche, se retrouvent la finance d’entreprise avec 1372€, l’audit avec 1353€ et la finance de marché, avec 1328€. Viennent ensuite la gestion d’affaires, le management, l’actuariat, le droit social, l’achat, la fiscalité ou encore le droit des affaires, proposant tous une gratification supérieure à 1000€. Des inégalités qui ne doivent cependant pas vous faire perdre de vue votre objectif : quelle que soit votre rémunération future, l’important et de toujours travailler par passion, et non par obligation !

 

À vous de bien choisir votre orientation dès lors que vous entrez à l’université, quitte à changer de voie en cours de route


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