Bac +5 : Master Histoire, civilisations, patrimoine – Université de Rennes

La mention de ce master est composée de 3 parcours :

– Histoire, sciences sociales (HSS)

– Relations internationales, mondialisations et interculturalités (RIMI)

– Médiation du patrimoine et de l’histoire en Europe (MPHE)
 
Objectifs et débouchés 
 
Pour les trois parcours, la formation combine trois objectifs : ⋅ la construction d’un projet personnel de recherche, en lien étroit avec un(e) directeur/trice de recherche et    dans le cadre du laboratoire concerné. ⋅ l’apprentissage des méthodes de la recherche historique et la découverte de leur environnement     scientifique. ⋅ la réflexion sur les relations entre l’histoire et les autres sciences sociales et sur les situations     d’interculturalité.
Par son caractère à la fois disciplinaire et généraliste, et du fait de l’acquisition de compétences réflexives et rédactionnelles, la formation permet aux étudiants, soit de s’engager ensuite dans un projet de thèse, soit de s’insérer professionnellement à la fin de leur master dans divers secteurs des activités de service, liées ou non à l’histoire. Elle peut donc préparer les étudiants aux débouchés suivants :
Débouchés transversaux : métiers de l’enseignement secondaire et supérieur ; métiers de la recherche ; métiers du patrimoine ; métiers de l’administration nationale ou internationale ; métiers de l’information et de la communication ; métiers liés à la vulgarisation et à la valorisation des connaissances scientifiques ; métiers de la documentation ; métiers de la médiation et des échanges interculturels.
Débouchés professionnels « RIMI » : certains métiers ci-dessus dans le cadre de l’aire géographique étudiée ; direction de projet ONG et OIG.
Débouchés professionnels spécifiques du « MPHE » : médiateur du patrimoine ; guide conférencier ; animateur du patrimoine; chargé de mission patrimoine ; ingénierie de l’histoire.

Compétences visées 

Ces trois spécialités mobilisent connaissances et compétences communes :
⋅ soit spécifiques au champ (initiation à la recherche historique ; maitrise des outils d’investigation et d’analyse ; mise en oeuvre et valorisation de la recherche ; ouverture sur les environnements scientifiques internationaux), ⋅ soit transversales (traitement critique et diffusion de l’information ; capacités de réflexion, d’expression et de communication).

Département d’Histoire / SUIO-IP                                                                       2                                                       Février 2017 (document non contractuel)
Organisation de la formation Organisation de la formation Organisation de la formation Organisation de la formation

Le master Histoire est organisé autour de trois parcours. Le master 1 est majoritairement commun et comprend quelques cours où le choix peut se faire en fonction du parcours prévu pour le master 2. Au M2, les trois parcours sont autonomes. Cette architecture permet aux étudiants de confirmer ou de modifier leur choix à la fin du M1 grâce à des passerelles entre HSS, MPHE et RIMI.

• Master 1 :
Chaque étudiant(e) doit suivre les enseignements suivants chaque semestre : deux séminaires de recherche, l’un de tronc commun à l’ensemble de la promotion (centré sur le lien de l’histoire avec les sciences sociales et la question des interculturalités) et l’autre, de spécialité (2h chacun) ; deux outils de l’histoire, spécialisés ou transversaux (1h30 chacun) que l’étudiant choisit en fonction de l’orientation de son projet personnel et de ses centres d’intérêt ; un cours de langue (2h). L’étudiant(e) doit présenter en fin de première année un mémoire d’étape, dont le rôle est essentiel, car il pose les bases de son travail de recherche (sources, historiographie, problématiques, plan). Ce mémoire peut prendre une forme aboutie si l’étudiant souhaite ne faire qu’un M1 dans ce master. En « MPHE », le mémoire est prioritairement en lien avec les enjeux du patrimoine et/ou de la médiation.

• Master 2 :
Pour HSS et RIMI, priorité au traitement des données, à la mise au point et à la rédaction d’un mémoire de recherche totalement abouti, souvent assez volumineux (fréquemment plus de 150 pages, hors annexes), reflet d’un important investissement des étudiant(e)s dans leur formation ; les enseignements complémentaires sont réduits : – HSS : un séminaire (1h) et une ou deux journées mastériales ; un outil de l’histoire (1h30) ; un enseignement de pré-professionnalisation orienté, au choix, vers la pratique de la recherche (1h) ou vers celle de l’enseignement (suivi d’une question au programme des concours). Les deux derniers éléments ne concernent que le premier semestre. – RIMI : un cours sur les relations internationales depuis 1945 et 2 séminaires de 3h (histoire globale/histoire comparée ; mondialisations et interculturalité), assurés par une équipe pluridisciplinaire (histoire, sciences politiques, ethnologie, civilisations). – MPHE (M2 professionnel) : priorité à la mise en œuvre collective de projets de médiation sous la direction d’un médiateur. Le stage de 4 à 6 mois fait partie intégrante de la formation. A partir de cette expérience, rédaction d’un mémoire de stage donnant lieu à une soutenance.

Nb : En suivant un module de langues spécialisé et une formation au guidage, les étudiants en parcours MPHE peuvent en outre obtenir la certification de guide-conférencier qui permet ensuite l’obtention de la carte nationale.
Remarque : les parcours « HSS » et « MPHE » comportent plusieurs mutualisations, entre eux d’une part et, d’autre part, avec les masters MEEF Histoire-Géo, Humanités numériques, Arts de la scène et du spectacle vivant.


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