Le ruban blanc

(Weiße Band – Eine deutsche Kindergeschichte) de Michael Haneke avec Christian Friedel, Ernst Jacobi…

Un film qui révèle l’origine du mal grâce à la beauté de sa réalisation

Dans un village allemand, à la veille de la première guerre mondiale, des accidents étranges

A la veille de la première guerre mondiale, un village allemand est le témoin d’accidents étranges : une chute de cheval, une femme qui tombe accidentellement dans un trou, des enfants tabassés…Dans cette petite ville protestante où tout le monde ce connaît qui peut bien engendrer de tels drames punitif ?

Palme d’or du dernier festival de Cannes, le film de Michael Haneke se révèle saisissant par sa réalisation en noir et blanc, son absence de musique, ses plans longs et fluides, qui laisse le spectateur chercher dans son imagination les origines de ce mal qui règne sur le village.

Durant le film, on suit l’enquête qui est mené par les habitants eux-mêmes pour découvrir l’auteur des « accidents ». Mais avec la mise en scène d’Haneke, on soupçonne rapidement les enfants, on se demande comment ils sont arrivés à de tel actes. On découvre peu à peu que derrière cet aspect très religieux de la communauté villageoise, les pères donnent une éducation différente de ce qu’ils enseignent : le pasteur bat ses enfants pour leur inculqués ses valeurs. Le médecin veuf, à une liaison avec sa voisine que pourtant il déteste, et il abuse de sa fille de 14 ans.

L’éducation protestante des enfants est érigée à un tel point qu’elle finit par se retourner sur elle-même et punir ses pères.
Le ruban blanc est une œuvre intéressante sur l’origine du mal mais aussi sur l’origine du cinéma.

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