Mary et Max d’Adam Elliot avec Tony Collette, Eric Bana…

Un petit bijou d’animation aussi émouvant que drôle.

Mary vit en Australie. Du haut de ses 8 ans, elle trouve la vie bien compliquée, et ce n’est pas ses parents qui vont l’aider. Son père passe son temps dans son garage à empailler des animaux alors que sa mère passe son temps sur le canapé, une bouteille de Cherry à la main. Pour rompre sa solitude, elle choisit d’envoyer une lettre à une personne tirée au hasard dans l’annuaire.

L’heureux élu, Max Horovitz, vit dans un New York grisâtre, où personne ne sourit, pas même la statue de la liberté. A 44 ans, il ne comprend pas mieux la vie, ni les gens que Mary. Atteint du syndrome d’Asperger, où tout contact avec des individus lui est difficile, il vit seul avec son chat, son oiseau et son 9ième poisson

Leur amitié par correspondance va permettre à ces deux laissés pour compte de la société, lui étant obèse et elle étant moche, de rompre leur solitude, et de faire face aux multiples problèmes qu’ils rencontreront tout au long de leur vie (décès, internement, divorce).

Emouvant par la dureté des sujets que le film aborde comme la maladie, l’alcoolisme et la mort, il n’en est pas moins plein d’humour. Le support de l’animation permet d’atténuer le côté dramatique de l’histoire et de nous livrer une œuvre magnifique.

Déborah JULHES


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