Jeu vidéo : Don’t Starve : Shipwrecked, l’extension tant attendue

Don’t Starve, le petit jeu de survie de Klei Entertainment, s’est doté en ce début d’année de sa seconde extension. Là où la première, Reign of Giants, modifiait le jeu en lui rajoutant des saisons supplémentaires, la seconde, Shipwrecked, ajoute… des bateaux !

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Don’t starve, succès du jeu vidéo indépendant

Sorti sur Steam en 2013, Don’t Starve a beaucoup fait parler de lui. En effet, même s’il s’agit du premier jeu du studio indépendant Klei Entertainment, il a été unanimement salué par la critique et une véritable petite communauté de joueurs s’est formée, en faisant un réel succès commercial.

Le joueur incarne Wilson, un scientifique un peu trop curieux qui doit survivre dans un monde étrange et inconnu ou les dangers abondent. La faim, le froid, la folie, sont autant d’ennemis aussi redoutables que ces étranges chiens sauvages qui vous attaquent sans raison ou ce champignon très joli mais certainement empoisonné. Récolter des ressources pour construire de quoi survivre, explorer ce monde aux petits airs burtonniens, autant d’activités à faire le jour avant de se réfugier au coin du feu la nuit pour éloigner les monstres tapis dans l’ombre. Sans oublier de faire des provisions pour l’hiver qui guette. D’autres personnages pourront être débloqués par la suite, disposant chacun de caractéristiques propres.

En plus de la richesse de son univers et de ses superbes graphismes, Don’t Starve a également séduit par son approche originale et exigeante du jeu de survie. En effet, c’est un jeu qui attend beaucoup du joueur, et ou les erreurs ne pardonnent pas. La raison ? L’absence de sauvegarde. Le jeu se sauvegarde automatiquement toutes les dix minutes, rendant impossible d’utiliser une sauvegarde ultérieure pour éviter de mourir bêtement. Quand on meurt, on meurt, la partie est terminée. Le but est plus de survivre le plus longtemps possible que d’atteindre un objectif précis (sauf dans le mode aventure).

Shipwrecked : quoi de neuf ?

Ce nouveau DLC était donc très attendu des fans vu le succès du jeu et de sa première extension qui rajoutait des boss. Et sa sortie sur Steam début janvier ne les a pas déçus. Loin de ne modifier le jeu qu’à la marge, Shipwrecked apporte de nombreuses nouveautés.

La plus importante, c’est la possibilité de fabriquer des bateaux, qui n’était pas présente dans le jeu original. Fini les détours interminables parce que l’eau représente un obstacle infranchissable : maintenant, on traverse.

On trouve également une mécanique de jeu supplémentaire : la jauge d’humidité, qui fonctionne sur un principe assez simple : l’eau, ça mouille. Et quand les objets deviennent trop mouillés, ils glissent, se périment, ne s’allument plus… Il faut donc faire attention à ne pas trop se mouiller, et se sécher autant qu’on peut.

Par ailleurs, de nouveaux biomes sont rajoutés, notamment la plage et la forêt vierge, ainsi que de nouveaux ennemis, matières premières, objets d’artisanats, et enfin de nouveaux personnages à débloquer. Bref, encore plus de possibilités dans un jeu déjà très riche.

Les bateaux, la galère, le bilan

A l’utilisation, la première chose qu’on remarque c’est que cette extension est difficile. Encore plus que le jeu de base. C’est une difficulté qui reste dans la continuité du reste du jeu, donc les fans ne seront pas déçus : après tout, mourir fait partie intégrante du jeu. En revanche, il est déconseillé de commencer à jouer avec cette extension, mieux vaut se familiariser avec le jeu original sd’abord.

Du côté des points négatifs, on peut regretter l’absence d’une cinématique amenant toutes ces nouveautés, mais après tout il n’y en avait pas eu pour Reign of Giants non plus. De plus, Shipwrecked n’a pas encore été implémenté sur la version multijoueur du jeu et n’est accessible qu’en solo.

Mais mis à parts ces deux points, Don’t Starve : Shipwrecked est à la hauteur de ce à quoi Klei a habitué ses fans. De quoi s’occuper de nombreuses heures tout en gardant un œil pour guetter la sortie définitive d’un autre jeu à la fois génial et difficile auquel Klei participe : Darkest Dungeon.


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