Job d’été : mode d’emploi

L’été approche et forcément, qui dit été dit Vacances ! Chaque année, de nombreux étudiants font le choix de trouver un « job » pendant les vacances. Pourquoi faire ce choix? Qu’est ce que ça apporte ? Comment trouver un job ?

Job d’été : mode d’emploi.

Il est courant de voir des jeunes chercher un petit boulot, pour un mois ou seulement quelques semaines, pour financer leurs vacances. Certains font le choix de passer 2 mois, voir plus, à travailler pour mettre un peu d’argent de côtés. Pour d’autres encore, c’est un moyen de vivre des expériences tout en gagnant des sous. Quelles que soient les motivations, un job d’été est toujours un apprentissage pertinent. Sur le plan professionnel mais aussi personnel.

Si vous n’avez pas envie de rouiller deux mois, ou de passer l’été à faire un boulot qui ne vous passionne pas, il est possible de lier l’utile à l’agréable. Les jobs d’été à l’étranger par exemple ont de plus en plus de succès. L’union Européenne étant la grande favorite pour des raisons pratiques. Ces séjours à l’étranger ont de véritables atouts. En plus de découvrir un pays et de relever le niveau de son compte en banque, ils permettent également d’améliorer son niveau linguistique et de gagner rapidement en maturité. Sans oublier qu’un séjour à l’étranger et la maitrise d’une langue sont de réels plus dans votre CV.

Des organisations aident les jeunes en mal d’aventure à s’organiser. Elles proposent des offres de stages ou d’emplois, des logements d’accueil et des aides dans les démarches administratives. La Maison des français à l’étranger (MFE), service du Ministère des affaires étrangère, par exemple, propose des aides et des services variés et utiles. Avec un suivi personnalisé, il donne des conseils et des info-pratiques sur les démarches à suivre en fonction de chaque pays pour un séjour provisoire. Une aide pour rédiger CV et lettres de motivations dans des langues étrangères est aussi disponible (entre autres).
D’autres agences ou associations apportent également des aides pour ce genre de projet. Le Club Teli par exemple , moyennant une adhésion à l’année pour la faible somme de 40 euros, offre une aide personnalisée et adaptée à ses membres. D’autres organismes privés sont en revanche souvent assez onéreux (entre 500 et 2 000 euros).

Dans tous les cas, partir à l’étranger exige des précautions particulières. Attention aux papiers à se procurer pour lesquels un délai est parfois nécessaire, aux vaccins spécifiques, aux contacts à avoir etc. Gare également aux annonces d’emplois douteuses ou aux jobs sous-payés.

Et si l’éloignement géographique ne vous tente pas, trouver un job d’été n’importe où en France c’est aussi possible. Pour dénicher LE job d’été qui vous correspond, que se soit sur le territoire français ou à l’étranger, de nombreux sites internet existent. Quelques exemples : Euro practice, Easylangues, Europair, Jodetet, job-d-ete, jobetudiant , les jobs étudiants de Planete campus, Offres d’emploi de Planete Campus … Et cette liste est loin d’être exhaustive.
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Des hésitations ?

Justine, 21 ans, étudiante en école de commerce à Grenoble a accepté de partager son expérience sur PlaneteCampus.com.

Cette jeune fille pleine de vie a fait le choix de travailler pendant les vacances d’été ces deux dernières années. Besoin de sous mais aussi envie de partir en vacances, elle a opté pour une solution intermédiaire : bosser en tant que serveuse saisonnière sur le littoral français.

Sans expérience, « j’y suis allé au culot » confie-t-elle. « Je suis descendue à Bandol (Var, 83) à la fin du mois de mai avec plusieurs exemplaires de mon CV dans mon sac. J’ai frappé à la porte des restaurants du port. Trois m’ont pris à l’essai, deux ont voulu m’embaucher. J’ai opté pour un bar restaurant brasserie ». « Ma famille a un appartement à Bandol. Ca m’a facilité la vie et permis d’économiser sur le loyer ».Saisonnière pendant deux mois tout en profitant de la mer et du soleil, que demander de mieux ? C’est pourquoi elle est retournée travailler dans le même restaurant l’année suivante.

Plus qu’un simple petit boulot, un travail saisonnier est une réelle expérience professionnelle. « J‘ai pu voir comment fonctionne un établissement de grande taille. J’ai découvert le travail en équipe, fondamental pour le bon fonctionnement du restaurant. J’ai aussi appris comment on pouvait faire du marketing pour attirer les clients, même dans la restauration. Ca m’intéressait en tant qu’étudiante en commerce ».

Au delà de l’aspect professionnel, cette expérience lui a aussi beaucoup enseigné sur le plan personnel, « Ca m’a apporté des connaissances humaines d’être toujours en contact avec les gens. Il y avait une bonne entente entre les membres de l’équipe. Je me suis fait beaucoup d’amis, avec qui j’ai toujours des liens. Je me suis également rendue compte que j’étais capable d’une grande force physique que je ne soupçonnais pas».

Le travail de serveuse, même s’il est provisoire est épuisant, particulièrement en zone touristique pendant les vacances. Justine avoue avoir été très fatiguée à la fin de l’été . C’est un des seuls points négatifs qu’elle note, avec les taches ingrates qui sont obligatoires, « il ne faut pas avoir peur de laver les toilettes, sortir les poubelles, ranger la cave etc ! ».

Cet été pourtant, elle ne renouvellera pas l’expérience,« dans ma formation j’aurai des stages a effectuer. Et puis, cette année j’ai trouvé un job permanent : je suis en CDI à temps partiel chez un opérateur téléphonique ».
En revanche, elle recommande vivement aux jeunes de se lancer dans l’aventure, « c’est une expérience qui fait gagner en maturité, c’est formateur et ça reste de très bons souvenirs ! Je le conseil ! En particulier à ceux qui ne sont jamais partis de chez Papa Maman, ça permet de devenir petit à petit autonome. » Un bon moyen d’apprivoiser  la liberté hors du foyer familial donc.  « En plus, c’est gratifiant de dépenser son propre argent. Quand je faisais du shopping, je calculais les vêtements en heures de travail nécessaires pour me les payer ! » rigole-t-elle.

Bref, une expérience réellement enrichissante et accessible à tous. Qu’est-ce que vous attendez ?

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