Mur de Berlin: Et si t’avais eu 20 ans en 89 ?

Après 28 ans de séparation, l’Allemagne voyait enfin le « mur de la honte » s’effondrer. C’était il y a tout juste 20 ans. PlanèteCampus s’est posé la question: et si j’avais eu 20 ans en 89, qu’aurais-je fais? Réponse immédiate.

 

D’abord, le contexte. Construit dans la nuit du 12 au 13 août 1961, le Mur de Berlin séparait physiquement la partie Est et Ouest de la capitale allemande. Il s’agissait pour la RDA de limiter l’exode de sa population. Il s’agissait surtout d’une barrière infranchissable – car très bien et violemment gardée – pour des familles séparées, des personnes isolées. Un sombre symbole de ce qu’était la Guerre Froide. L’illustration d’une population vivant sans liberté, sous le joug d’un régime dictatorial. Une autre époque, certes. Mais les délires belligérants ne sont jamais très loin. Alors en ce jour-anniversaire de la chute d’un symbole qui n’aurait jamais dû exister, la question est de mise: Et vous, qu’auriez-vous fait? Voici la réponse de la rédaction (en attendant les votres!).

 

« Impossible de vraiment se mettre dans la peau d’un peuple contraint à l’enfermement. Impossible de comprendre la séparation de familles, d’amis, de personnes chères, comme ça en une nuit, sans l’avoir vécu. N’empêche, la chute du mur a sûrement dû être perçue comme une formidable bouffée d’oxygène pour tout le monde! Du coup, moi je me vois bien faire une grosse fête. Me laisser porter par la frénésie générale. Je ne pense pas que j’aurais directement fait mes valises pour m’enfuir. Non, j’aurais sûrement préféré profiter un peu de ce moment unique et si attendu. Je me serais pointé devant ce mur, je lui aurais craché dessus une dernière fois, peut-être même aurais-je uriner histoire de me soulager! Il m’aurait fallut marquer le coup! Me laisser bercer par la musique de Mstislav Rostropovitch, le célèbre violoncelliste? Bof… Escalader le Mur, au nez et à la barbe des militaires? Peut-être bien. Me poser un long moment sur ce Mur pour le voir s’effondrer sous mes fesses? Certainement… Me jeter dans les bras de la première allemande de l’Ouest? Sans aucun doute! Oui, la destruction du Mur est, pour moi qui n’avait que trois ans à l’époque, un vrai symbole d’une liberté redevenue possible pour des millions de personnes. Une liberté si chère, après laquelle on ne cesse encore de courir. En ce 9 novembre 1989, j’aurais donc voulu marquer le coup! Et pourquoi pas faire le premier enfant de l’Allemagne libérée (rires)!!! »

 

Et vous alors? Votre avis nous intéresse! 


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