Brexit : quelles conséquences sur les échanges universitaires ?

Les débats ne sont que plus vifs concernant le Brexit (le départ ou non du Royaume-Uni de l’Union européenne). Demain, ce sera aux citoyens anglais de se prononcer sur la question. En effet, un référendum se tiendra ce jeudi 23 juin. Mais qu’en est-il des échanges universitaires (Erasmus)? 

Eléments de réponse.

Alors que demain se tiendra le référendum quant au maintien du Royaume-Uni au sein de l’Union européenne, les universitaires et étudiants se posent la question des conséquences de cette possible sortie sur les échanges universitaires (Erasmus). Le journal britannique Telegraph a tenté d’apporter, à cette interrogation, la réponse la plus claire possible.

Des pertes économique, universitaire, et culturelle 

La présence sur le territoire britannique a permis de générer plus de 3,7 milliards d’euros pour l’économie du pays, créant ainsi 34 000 emplois. En effet, selon les chiffres avancés par le Telegraph et relayés par Le Figaro étudiant, 5,5% des étudiants du Royaume-Uni étaient originaires d’autres pays européens en 2012-2013. De plus, si les citoyens anglais venaient à se prononcer en faveur du Brexit, le monde de la recherche britannique en pâtirait du fait de la suppression des fonds réservés pour celle-ci par l’Union européenne.

Une demande internationale toujours ouverte pour les étudiants… mais un visa dissuasif 

Bien évidemment, rien n’empêcherait un étudiant européen de poursuivre ses études au Royaume-Uni, la demande internationale lui étant toujours ouverte. Cependant, la demande de visa pourrait avoir un effet dissuasif. « Typiquement, à Oxford et dans d’autres universités, six universitaires sur dix viennent d’Europe et s’ils doivent faire une demande de visa pour étudier au Royaume-Uni, ce serait dissuasif », a déclaré l’ancien membre britannique de la Commission européenne, Chris Patten, dans le Telegraph. Et alors que 200 000 étudiants britanniques ont pu bénéficier du programme Erasmus depuis sa création, le même effet dissuasif s’opérerait de leur point de vue. La demande de visa ne serait pas le seul élément qui pourrait résigner les potentiels candidats. En effet, les frais, notamment, d’inscriptions pourraient s’avérer beaucoup plus conséquents. Qu’à cela ne tienne ! Si le référendum se prononcer en faveur du Brexit, d’autres destinations, afin d’apprendre la langue de Shakespeare, restent ouvertes aux étudiants européens (ex : la Suède, le Danemark).

 


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