Royaume-Uni : le pays serait « appauvri pour toujours » s’il sortait de l’UE, selon le ministre des Finances

Alors que les Britanniques doivent se prononcer dans un peu plus de deux mois sur le détachement de leur pays de l’UE, le ministre des Finances britannique, George Osborne, prévient que le Royaume-Uni serait « appauvri pour toujours » s’il sortait de l’Union Européenne. 

George Osborne, le chancelier de l’Échiquier britannique, s’est prononcé aujourd’hui sur l’éventuelle sortie de l’UE du Royaume-Uni. Des perspectives moroses si le pays en venait réellement à décider de quitter les 28. En effet, selon lui, les conséquences seront sans appel, la monarchie se retrouverait « appauvrie pour toujours » et son PIB serait 6% moins élevé d’ici à 2030. Une constatation de George Osborne basée sur les conclusions d’une analyse du Trésor britannique, relative aux coûts et aux avantages de l’adhésion au bloc européen. « La conclusion est claire: pour l’économie britannique et les familles, quitter l’UE équivaudrait à s’automutiler », prévient le ministre des Finances. En effet, le Trésor prévoit la perte d’environ 4.300 livres de revenus par an, soit 5.400 euros, pour chaque foyer. 

Les partisans d’un « Brexit » crient à une conspiration pro-européenne du gouvernement…

Tout comme le ministre des Finances, le Premier ministre britannique, David Cameron, est favorable à un maintien de la Grande-Bretagne au sein de l’UE. Les partisans d’un « Brexit » [abréviation de « British Exit » – « Sortie britannique »] crient à une conspiration pro-européenne.  « Ils avancent toujours les chiffres négatifs sur le Brexit et jamais les positifs parce que cela fait partie de leur conspiration (qui consiste) à nous maintenir de force dans l’UE », a commenté sur la BBC le député eurosceptique et ancien ministre, John Redwood.

Et si le Royaume-Uni quittait l’aventure européenne ? 

Si le 23 juin prochain, les Britanniques venaient à décider de quitter les 28, s’ouvriraient alors d’intenses négociations entre Londres et Bruxelles, afin de définir les contours des nouvelles relations entre la monarchie et l’UE sous différents prismes : économique, commercial, ou encore, de circulation des personnes. Du côté des experts du Trésor, plusieurs pistes ont déjà été étudiées. Parmi elles, celle qui copierait l’accord de libre-échange liant le Canada à l’UE.

 

 


« »

© 2024 Planete Campus. Tous droits réservés